Ce codage est approprié pour des systèmes d'impression (exemple : imprimante), ou d'affichage. Cependant, l'oeil humain ne perçoit pas les couleurs de manière uniforme.
La figure 2 montre que la sensibilité de l'oeil humain est bien différente pour les couleurs rouge, vert et bleue constitutives de nos images. Ainsi le vert est-il le mieux perçu, puis vient le rouge, et enfin le bleu de maniere minoritaire. C'est sur ce constat que le format YUV a été établi. On passera donc d'une image codée en RGB à une image codée en fonction de sa luminance (Y), et de sa chrominance (Cb, Cr).
La luminance est définie par l'intensité de la radiation lumineuse par unité de surface émettrice ; elle dépend des trois couleurs. Le but maintenant sera de construire une base orthogonale comme l'est la base de RGB. On deduit les coefficients U (Cb) et V (Cr), en imposant que U se trouve dans le plan (R,Y) et V dans le plan (B,Y).
La chrominance ne semble avoir qu'un faible impact sur le rendu final de l'image. Ainsi lors du traitement l'algorithme de compression JPEG diminuera par deux la taille des matrices contenant les coefficients codant la chrominance de l'image. On appelle cela le ``Downsampling''.
Pour 4 pixels, on n'en garde qu'un seul pour la chrominance (Cr et Cb), représentant la moyenne de ceux-ci. Ainsi, de 12 valeurs initialement codées sur 4 octets (une pour chacune des trois composantes), nous n'en gardons que 6 et divisons ainsi la taille de l'image par 2!
A cette étape de la compression l'image a pu être dégradée de deux façons :