2) Soient vecteurs de vérifiant pour tout couple d'indices distincts. Montrer que les projetés orthogonaux des vecteurs sur l'hyperplan orthogonal à vérifient pour tout couple d'indices distincts.
3) En déduire par récurrence sur que .
4) Montrer qu'il existe vecteurs de vérifiant pour tout couple d'indices distincts. La borne dans l'inégalité de la question précédente ne peut donc pas être améliorée.
1) Déterminer et .
2) Donner une condition nécessaire et suffisante pour que et commutent.
2) Donner une condition nécessaire et suffisante pour qu'une rotation vectorielle et une réflexion vectorielle commutent.
1) Soient et deux rotations vectorielles de même axe. Montrer que .
2) Soient et deux demi-tours d'axes et orthogonaux. Montrer que et déterminer cette rotation.
3) Soit une rotation différente de l'identité, et son axe. Soit une droite vectorielle distincte de telle que . Montrer que et sont orthogonales et que est un demi-tour.
4) Soient et deux rotations vectorielles distinctes de l'identité d'axes et distincts. On suppose . Montrer que . En déduire que et sont deux demi-tours d'axes orthogonaux.
5) Donner une condition nécessaire et suffisante pour que deux rotations vectorielles commutent.
2) Montrer que l'ensemble des endomorphismes antisymétriques d'un espace vectoriel euclidien de dimension est un sous-espace vectoriel de dimension de l'espace vectoriel des endomorphismes de .
3) Soit l'espace des endomorphismes symétriques de . Montrer que les sous-espaces vectoriels et sont supplémentaires dans . Écrire la décomposition d'un endomorphisme de suivant ces deux sous-espaces.
4) Montrer que le noyau et l'image d'un endomorphisme antisymétrique sont des sous-espaces vectoriels supplémentaires orthogonaux.
5) Montrer que le déterminant de tout endomorphisme antisymétrique d'un espace vectoriel euclidien de dimension impaire est nul.
6) Déduire des deux questions précédentes que le rang d'un endomorphisme antisymétrique est toujours pair (on pourra considérer la restriction de cet endomorphisme à son image).
7) Décrire les endomorphismes antisymétriques d'un espace vectoriel euclidien de dimension 2.
8) Soit un endomorphisme antisymétrique d'un espace vectoriel euclidien orienté de dimension 3. Montrer qu'il existe un vecteur de et un seul tel que pour tout vecteur de . Exprimer le noyau et l'image de en fonction de .
9) Soient et deux vecteurs d'un espace vectoriel euclidien orienté de dimension 3. Discuter en fonction de et l'existence et le nombre de solutions de l'équation .
1) Soit une matrice à lignes et colonnes et un vecteur de . Exprimer en fonction de la norme euclidienne de .
2) Montrer que la matrice est symétrique positive.
3) Comparer les noyaux, puis les rangs, de et .
4) Montrer que est définie positive si et seulement si les vecteurs colonnes de sont linéairement indépendants.
Soit un espace vectoriel euclidien de dimension et une famille de vecteurs de . On appelle matrice de Gram de la matrice Gram de coefficients
1) Soit une base orthonormale de et la matrice des vecteurs dans cette base. Montrer que Gram. En déduire que .
2) Montrer que les vecteurs sont linéairement indépendants si et seulement si .
3) Soient , un sous-espace vectoriel de et une base (non nécessairement orthonormée) de . Montrer que la distance de au sous-espace vectoriel est donnée par :
4) On suppose orienté de dimension 3. Montrer que pour tout couple de vecteurs de .
5) Soient trois vecteurs unitaires de et trois éléments de tels que
1) Exprimer en fonction de et de la matrice de l'endomorphisme adjoint de dans la base .
2) Montrer que est symétrique si et seulement si .
Soit une matrice symétrique réelle d'ordre . On définit, pour tout vecteur colonne non nul , le quotient de Rayleigh par
1) Montrer que pour tout réel non nul.
2) Montrer que la plus grande (resp. la plus petite) valeur propre (resp. ) de est donnée par
2) En déduire que toute matrice symétrique positive d'ordre est la matrice de Gram d'une famille de vecteurs.
Soit une famille libre de vecteurs d'un espace vectoriel euclidien de dimension , une base orthonormale de et la base orthonormale de obtenue à partir de par le procédé d'orthonormalisation de Gram-Schmidt. On note
1) Que peut-on dire des matrices et ?
2) Montrer que .
3) Comparer les matrices et .
4) En déduire une relation entre les normes des vecteurs colonnes de et celles des vecteurs colonnes de .
5) Exprimer la valeur absolue du déterminant de en fonction des coefficients diagonaux de .
6) En déduire que la valeur absolue du déterminant d'une matrice carrée réelle est inférieure ou égale au produit des normes euclidiennes de ses vecteurs colonnes et que la valeur absolue du déterminant de vecteurs d'un espace vectoriel euclidien orienté de dimension est inférieure ou égale au produit des normes de ces vecteurs. Interpréter ces inégalités en termes d'aire ou de volume quand ou . Dans quels cas a-t-on l'égalité ?
Soit une matrice réelle à lignes et colonnes et un vecteur de . On identifiera à l'application linéaire de dans qui lui est naturellement associée et à la matrice colonne de ses composantes.
On dit que le vecteur colonne est solution du problème des moindres carrés associé au couple si
1) Montrer que est solution du problème des moindres carrés associé au couple si et seulement si est le projeté orthogonal de sur le sous-espace vectoriel de .
2) En déduire que est solution du problème des moindres carrés associé au couple si et seulement si est orthogonal à , ou encore si et seulement si .
3) Montrer que si le rang de est , le problème des moindres carrés associé au couple admet une unique solution, et que si le rang de est strictement plus petit que , l'ensemble des solutions est un sous-espace affine de de dimension rg.
4) On suppose le rang de égal à . Montrer que l'erreur au sens des moindres carrés du problème associé à (dont est l'unique solution) est donnée par :
Soit un système de points pondérés d'un espace affine euclidien . On définit une fonction de dans par .
1) On suppose
. Montrer que
, où est le barycentre du système pondéré
.
En particulier, si est le milieu d'un segment , on obtient l'identité de la médiane :
2) On suppose . Montrer que pour tout couple de points de , où le vecteur ne dépend pas du point .
3) Application : Soient et deux points d'un plan affine euclidien et un réel non nul. Déterminer l'ensemble des points de vérifiant (resp. , ).
Soit un plan de l'espace affine euclidien de dimension et une droite incluse dans ce plan. On note (resp. ) la projection orthogonale sur (resp. ). Montrer que . Si est un point de , son projeté orthogonal sur et son projeté orthogonal sur , écrire une relation entre , et .
1) Donner un vecteur directeur de .
2) Donner un vecteur directeur de la perpendiculaire commune à et .
3) Donner une équation cartésienne du plan défini par et .
4) Donner une équation cartésienne du plan défini par et .
5) Donner les coordonnées des pieds de la perpendiculaire commune .
6) Calculer la distance de la droite à la droite .
1) Ecrire l'équation du plan . Donner un vecteur normal à ce plan.
2) Montrer que le projeté orthogonal de sur le plan est l'orthocentre du triangle .
3) Ecrire l'équation de la sphère circonscrite au tétraèdre . Déterminer son rayon et les coordonnées de son centre . Comparer les vecteurs et , où est l'isobarycentre des sommets du tétraèdre.
1) Donner pour chacune de ces sphères les coordonnées de son centre et son rayon.
2) Montrer que et sont tangentes. Donner les coordonnées de leur point de contact et l'équation de leur plan tangent en ce point.
3) Montrer qu'il existe exactement deux homothéties transformant en . Donner pour chacune de ces homothéties son rapport et les coordonnées de son centre.
Soient, dans le plan affine euclidien, et deux cercles de centres respectifs et et de rayons respectifs et . Montrer l'équivalence des propriétés suivantes :
1) Montrer qu'un cercle orthogonal à deux cercles d'un faisceau est orthogonal à tout cercle du faisceau.
2) En déduire que l'ensemble des cercles orthogonaux à tous les cercles d'un faisceau est un autre faisceau de cercles, et que l'axe radical de l'un ces faisceaux est la droite des centres de l'autre.
Soient et deux points distincts du plan affine euclidien orienté et un réel. Déterminer l'ensemble des points du plan tels que la mesure de l'angle orienté de vecteurs soit congrue à modulo (resp. modulo ). En déduire l'ensemble des points du plan tels que la mesure de l'angle géométrique soit égale à .
2) Redémontrer en utilisant cette relation que les hauteurs d'un triangle sont concourantes.
3) Montrer que si deux des trois couples d'arêtes opposées d'un tétraèdre sont constitués de droites orthogonales, le troisième couple l'est aussi.
1) Soit, dans l'espace affine euclidien de dimension 3, un tétraèdre non aplati et , , , les projetés orthogonaux des sommets , , , sur les faces opposées (les droites , , , sont appelées hauteurs du tétraèdre).
Démontrer l'équivalence des deux propriétés :
2) Montrer que les quatre hauteurs d'un tétraèdre sont concourantes si et seulement si toute arête de ce tétraèdre est orthogonale à l'arête opposée. Un tel tétraèdre est dit orthocentrique.
3) Montrer qu'un tétraèdre régulier est orthocentrique. Donner un exemple de tétraèdre orthocentrique qui n'est pas régulier.
Soit dans le plan affine euclidien un triangle non aplati, son centre de gravité, son orthocentre, , , les milieux des côtés , et , le cercle circonscrit au triangle et son centre.
1) Montrer que l'homothétie de centre et de rapport transforme le triangle en le triangle .
2) Montrer que les points , et sont alignés. Écrire une relation entre les vecteurs et .
3) Soit le cercle circonscrit au triangle et son centre. Montrer que est l'image de par l'homothétie , puis que est le milieu de . En déduire que l'homothétie de centre et de rapport transforme en , puis que passe par les milieux , et des segments , et .
4) Comparer les vecteurs et , puis les vecteurs et . Montrer que est un rectangle. En déduire que et sont des diamètres du cercle .
5) Montrer que le cercle passe par les pieds des hauteurs du triangle .
Soit un triangle, , , les points de contact du cercle exinscrit dans l'angle en avec les côtés , et . Montrer que la somme est égale au périmètre du triangle . En déduire le théorème des trois tangentes : soit un point extérieur à un cercle , et les deux tangentes menées de à , un point de l'arc du cercle situé du côté de , et les points d'intersection de la tangente en à avec les droites et ; alors le périmètre du triangle ne dépend pas de .
Soit un triangle du plan affine euclidien. Montrer qu'un point du plan appartient au cercle circonscrit à si et seulement si ses projetés orthogonaux sur les trois côtés (resp. ses symétriques par rapport aux trois côtés) sont alignés. La droite qui les porte s'appelle la droite de Simson (resp. la droite de Steiner) de ce point.
1) Montrer qu'il existe exactement deux homothéties transformant en . Indiquer une construction des centres de ces homothéties.
2) Déterminer l'ensemble des centres des similitudes directes transformant en .
1) Montrer que les triangles et sont semblables.
2) En déduire la relation .
Soit un triangle non aplati du plan affine euclidien et , , les pieds des hauteurs.
1) Montrer que les côtés du triangle sont des bissectrices du triangle . On suppose que le triangle a tous ses angles aigus. Montrer que les hauteurs , et du triangle sont les bissectrices intérieures du triangle .
2) Soient , , trois points distincts situés respectivement sur les côtés , et du triangle et tels que les côtés du triangle soient des bissectrices du triangle et la composée des réflexions d'axes ces côtés. Montrer que est une symétrie glissée laissant globalement invariante la droite . En déduire que cette droite est l'axe de la symétrie glissée , puis que les points , , sont les pieds des hauteurs du triangle .
Soit un triangle du plan affine euclidien dont tous les angles sont aigus. On cherche à déterminer un triangle de périmètre minimal inscrit dans le triangle , c'est-à-dire un triangle dont les sommets , et appartiennent respectivement aux côtés , et du triangle et tel que la somme soit minimale.
1) Montrer en utilisant l'exercice précédent que si , et sont trois points intérieurs aux côtés du triangle tels que le triangle soit solution de ce problème, alors les côtés du triangle sont les bissectrices extérieures du triangle . En déduire que les points , , sont les pieds des hauteurs du triangle .
2) Soit le pied de la hauteur issue de dans le triangle , et les symétriques de par rapport à et . Montrer que les points , , et sont alignés et que le périmètre du triangle est égal à . Exprimer ce périmètre en fonction de et de l'angle en du triangle . En déduire que le problème de minimisation admet une solution unique donnée par les pieds des hauteurs.
Déterminer le groupe des isométries planes conservant :
1) Écrire les matrices des parties linéaires de , , et dans la base .
2) Montrer que est un vissage dont on précisera l'axe et le vecteur.
3) Calculer . Déterminer les images et de et par .
4) Soit le sous-groupe du groupe des isométries de engendré par et . Montrer qu'il existe une droite de globalement invariante par tout élément de .
5) Décrire géométriquement tous les éléments de .
Soit un cube de diagonales , , , dont le carré est une face. On se propose de déterminer le groupe des isométries de l'espace conservant ce cube et de comparer ce groupe aux groupes des isométries du tétraèdre et de l'octaèdre.
1) Montrer que tout élément de transforme toute diagonale du cube en une diagonale du cube. En déduire que tout élément de laisse globalement invariant l'ensemble des sommets du cube. Réciproquement, montrer que toute isométrie de l'espace laissant globalement invariant l'ensemble des sommets du cube conserve le cube.
2) Soit l'application de dans l'ensemble des permutations des diagonales du cube qui à tout élément de associe la permutation induite sur l'ensemble des diagonales. Montrer que est un morphisme de groupes et que sa restriction au sous-groupe des isométries directes de est injective.
3) Identifier les éléments de et montrer que est un isomorphisme de sur .
4) En considérant la symétrie centrale de centre le centre du cube, montrer que est isomorphe au produit direct de par un groupe à 2 élements.
5) Soit et les deux tétraèdres réguliers dont les arêtes sont les diagonales des faces du cube. Montrer que l'ensemble des éléments de qui conservent est un sous-groupe de , et que est réunion disjointe de et de l'ensemble des éléments de qui échangent et . Retrouver ainsi la structure de (on rappelle que le groupe des isométries du tétraèdre régulier est isomorphe au groupe des permutations de 4 éléments).
6) Montrer que les ensembles des milieux des arêtes de et de sont les mêmes (ces milieux sont aussi les centres de gravité des faces du cube) et que ces milieux constituent les sommets d'un octaèdre régulier. Montrer que tout élément de conserve cet octaèdre. En déduire une injection naturelle du groupe du tétraèdre dans celui de l'octaèdre.
7) Montrer que les groupes des isométries du cube et de l'octaèdre sont isomorphes.
Soit, dans l'espace affine euclidien de dimension 3 rapporté à un repère orthonormé , l'hélice circulaire de représentation paramétrique , , où et sont deux réels strictement positifs donnés.
1) Montrer que toute isométrie de est de la forme ou pour un certain réel .
2) Montrer que pour toute isométrie de , il existe un et un seul déplacement de qui transforme, pour tout , le point de paramètre de en le point de paramètre de . Un tel déplacement conserve donc l'hélice. Expliciter la nature géométrique de ce déplacement (on discutera suivant la valeur de ).
3) Montrer que toute isométrie conservant l'hélice conserve l'axe du repère. En déduire que les déplacements décrits à la question précédente sont les seuls à conserver et que le groupe des déplacements de l'hélice est donc isomorphe au groupe des déplacements de la droite.
4) Montrer qu'il n'existe pas d'antidéplacement de qui conserve .
1) Donner une condition nécessaire et suffisante sur , , pour que l'origine soit le centre du cercle circonscrit au triangle .
2) Donner une condition nécessaire et suffisante sur , , pour que l'origine soit le centre de gravité du triangle .
3) Donner une condition nécessaire et suffisante pour que la somme de trois nombres complexes non nuls de même module soit nulle.
1) Montrer l'équivalence de :
2) On suppose cette condition remplie. Donner les expressions complexes de et de . Montrer que et ont même centre.
3) Retrouver géométriquement ce résultat.
Soient , , , quatre points du plan complexe, d'affixes respectives , , et .
1) Montrer qu'on a toujours l'inégalité :
2) Montrer qu'on a égalité dans si et seulement si les quatre points , , , sont cocycliques ou alignés dans cet ordre.
2) En déduire que est un carré.