On pouvait naturellement aussi se contenter d'appliquer la proposition 32 au cas particulier .
Il en résulte immédiatement par récurrence que la composée d'un nombre pair de symétries centrales est une translation.
Montrons par récurrence sur que pour . On vient de voir que la propriété est vraie pour . Si elle est vraie pour , comme est le milieu de , on a , d'où . De même .
L'application étant entièrement déterminée par les points , il en résulte que la donnée de ces points détermine et, par récurrence, tous les points , puisque . L'application est donc injective.
Elle est également surjective, puisque, si sont les points précédemment définis, est le milieu de pour tout , et le milieu de . L'application est donc bijective.
Soit un -uplet de points vérifiant la relation et un point quelconque de . Définissons par récurrence des points par pour . Pour tout , est donc le milieu de et il résulte de la relation que est l'identité, d'où . est donc le milieu de et le -uplet est l'image par du -uplet .
Il en résulte que l'image de est exactement l'ensemble des -uplets de points vérifiant la relation .
L'application n'est pas injective puisque le choix de dans la construction précédente est arbitraire.