L'image de est l'ensemble des images par des éléments de
.
L'image réciproque de est l'ensemble des éléments de
dont l'image appartient à .
Soit un élément quelconque de . Posons . Alors
car . Donc est un élément de dont
l'image par appartient à . Par définition de l'image
réciproque, appartient à
. Tout élement de
appartient à
, donc
.
Soit un élément quelconque de
. Par définition
de l'image, il existe
tel que . Puisque
, l'image de est dans , donc . Tout élement
de
appartient à , donc
.
On dit que est injective si tout élément de
a au plus un antécédent dans l'ensemble de départ.
On dit que est surjective si tout élément de l'ensemble
d'arrivée
a au moins un antécédent dans l'ensemble de départ.
Nous allons montrer que si est injective, alors
. Soit un élément de
. Par définition de l'image réciproque,
. Donc il existe un élément de dont l'image est égale à
celle de . Mais comme est injective, cet élément ne peut
être que lui-même. Donc . Tout élément de
appartient à , donc
. Comme
d'après la question 2,
, nous avons bien
démontré que
, si est injective.
Nous allons maintenant montrer que si est surjective, alors
. Soit un élément de
. Comme est surjective, il existe tel que .
Par définition de l'image réciproque, puisque ,
, et donc
. Tout élément
de appartient à
, donc
. Comme d'après la question ,
, nous avons bien démontré que
.
Le graphe de est :
L'application n'est pas injective car et ont la même
image. Elle n'est pas surjective car n'a pas d'antécédent.
et
Exercice 1 :
Notons l'assertion proposée.
Voici sa table de vérité.
Notons l'assertion proposée.
Voici sa table de vérité.
Voici les tables de vérité des assertions et
.
On constate que les tables de vérité des assertions et
sont les mêmes. L'équivalence entre les deux
assertions est donc toujours vraie.
:
Si je suis une fille ou je fais du sport, alors je suis une fille ou je
garde la forme.
:
Si je suis une fille et je fais du sport, alors je suis une fille et je
garde la forme.
:
Si je fais du sport, alors je garde la forme.
De deux choses l'une : soit je ne suis pas une fille, soit j'en suis
une. Si je ne suis pas une fille ( est faux), la première implication
dit que faire du sport est une condition suffisante pour garder la forme.
La seconde implication dit que faire du sport
est une condition suffisante pour garder la forme, aussi pour les
filles. Affirmer les deux premières implications revient à dire que faire
du sport est suffisant pour garder la forme, qu'on soit une fille ou
non.
Figure 6:
Diagrammes de Venn de trois sous-ensembles.
Notons respectivement , et les assertions «
»,
«
» et «
». Les inclusions de
l'énoncé se traduisent comme suit.
L'équivalence demandée est celle de la question 3.
Exercice 2 :
:
:
:
:
Soit je conduis, soit je marche. Puisque je ne marche pas, je
conduis ; donc je ne bois pas. Puisque je ne bois pas, je ne suis pas
au restaurant en train de boire. Donc je vais voir un film.
Exercice 3 :
La relation est :
réflexive :
symétrique :
transitive :
Donc c'est une relation d'équivalence.
La relation est :
réflexive :
transitive :
non symétrique :
mais
non anti-symétrique :
et
La relation est réflexive et transitive, comme la
relation (car ce qui est vrai sur
reste vrai sur un
sous-ensemble de
). Nous devons démontrer qu'elle est
anti-symétrique.
Soit l'ensemble des réels supérieurs ou égaux à
.
d'après la question 2. Or si , alors , et si ,
alors . Donc si et sont à la fois éléments de
et tels que
, alors : la relation est anti-symétrique.
Soient et deux éléments de . Si , on a la fois
et
. Si ou
est strictement supérieur à , alors
est strictement positif. Dans ce cas :