Description:
Accès:
Grenoble->Albertville->La Bathie->Le Darud
Montée:
Du darud, suivre la piste jusque sous la Ravoire (1550m) puis partir sur la piste à droite jusqu'à 1630m puis monter dans les pentes (30/35) orientées NO puis traverser pour rejoindre les anciennes ardoissieres de Cevins. Traverser ensuite sous la pointe du dard pour rejoindre le pied de l'arête ouest de l'antécime 2451m de la pointe du Dard.
Passer un premier verrou (raide sur 50m) pour rejoindre le couloir principale orienté plutot SO.
Prendre une branche à droite menant au plus haut sur un collu traverser le collu pour en rejoindre un autre sur la gauche. Partir ensuite à droit pour rejoindre un autre collu qui débouche sur la face sud de la pointe 2451m que l'on peut remonter pour rejoindre le sommet. On peut aussi prendre l'arête (inskiable).
Descente:
idem dans l'autre sens.
CR:
Ce mercredi les conditions semblent excellentes: grand beau, pas de vent, chaleur raisonnable (iso 2800m). Seul hic, personne ne semble dispo ou motivé. Tant pis, ce sera un couloir à Bizard mais c'est sans compter sur Totoff qui se retrouve seul lui aussi et qui veut découvrir ce couloir non repertorié dans les topos du genre. Alléché par une renomée internationale immortilisé par les caméras de TF1, on se donne donc RDV a 8h à Albertville et c'est parti pour une reconnaissance. Arrivés à 10h30 au pied du bouzin, on se rend compte qu'on est parti trop tôt. Tout est béton et austère. Normal, on ne devrait jamais confier l'Aventure aux aventuriers. Au lieu d'attendre comme des cons au sommet du truc sur une vire surement peu confortable, on décide d'aller se mettre en jambes dans les pentes Sud qui ont deja bien pris le soleil. Après une première descente d'ontologie sur une moquette de reve, on remonte au pied du couloir. Il est 11h15, le soleil commence a lécher les contrepentes, ca sent déjà bien meilleur.
C'est donc parti pour gravir 400m de couloir rarement très raide mais aux orientations variables promettant un ski sur des neiges variées (moquette à poil +/- long voire carrément tondu genre skin-head). De collu en collu et de couloir dérobé en couloir dérobé, on finit par attendre l'arête sommitale inskiable. Quelques photos et hop, c'est parti pour une descente fort agréable même si la vigilance doit être de rigueur vu la tortuosité de la chose. Finalement on aura croisé personne: ni paparazzis, ni humains, mais ce n'est pas pour nous déplaire....
