Description:
Accès:
Grenoble->Corps->St Etienne Devoluy->Enclus->gare du télépherique
Montée:
remontée la combe de la corne jusque vers 1800m puis obliquer à gauche pour venir buter contre la face Nord de la Corne. Reperer une rampe en oblique qui passe dans un chourum que l'on remonte (gradins, puis névé puis mixte).
De la sortie rejoindre la combe ratin et partir à droite en direction du Sommarel
Descente:
Prendre la combe devant beaume noire qui ramène à la combe de la corne. Petit passage raide et exposé vers 2400m.
Tracé GPS et descriptif sur skitour
CR:
Je rêvais d'une "chevauchée fantastique" dans la face est de Tete Chau mais arrivé au col 2197, au moment de mettre les crampons, le "train sifflera 3 fois" dans les faces est de Pied Gros de Saint Etienne et de la Baume Noire, signant le 1/2 tour et donc le but. Pas envie de jouer a "Cliffhanger" au dessus des barres de tete Chau dans une face en "plein soleil". Domage le couloir Est qui suit la traversée est bien encaissé et ne voit toujours pas le soleil...
La traversée héroïque est magique même si j'ai degainé mon piolet plus rapidement que John Wayne, ses colts, face à Géronimo. La base du chourum est déneigé: il faudra revenir pour le skier. Bien suivis par 2 vrais alpinistes, on se quitte au sommet de la Corne pour remonter sur le plateau de Bure via la combe Ratin.
Un petit détour, pour voir la tête du couloir est de la Tete de Chau, non engageant car vitrifié. Retour vers le Sommarel pour essayer d'y chopper la combe du Vallon devant Beaume Noire en esperant que le rétrécissement passe. 2 traces me montrent le passage un poil expo mais assez court. Cette combe est une bien belle alternative à la combe ratin et est super sympa a skier: des pentes larges, entre ombres et soleil pour choisir son type de neige avec une pente sympatoche...
Ensuite sous 1800, la neige devient un peu lourde avec des patins de 68, on aurait crié au loup au risque de se faire un genou a chaque virage, avec 95mm, on croirait de la moquette..ca a du bon le modernisme....
Le Devoluy, c'est toujours la meme chose: on n'y va jamais et pourtant quel enchantement a chaque visite...
