Region: Alpes Grées N
Orientation: Nord
Difficulté: 5.1
Dénivelé: 1700m
Durée: 6h
Participant(s): Toz, Steph, ElManu, STB
Description:
Accès:
Grenoble->Modane->Bramens->Playnay->Refude du Suffet.
Monter jusque vers 1864m en face de l'usine hydroélectrique.
Montée:
Remonter le sentier des Chèvres qui rejoint le GR venant du Col du Petit Mont Cenis.
Remonter le vallon de la savine à partir de la prise d'eau jusque vers 2400m avant la lac de la Savine.
Remonter le combe sous les Rochers Pénibles et revenir vers la droite sous le col de la Gargouille et remonter le couloir Purtscheller à partir du glacer de la Savine (Rimaye possible) jusqu'au sommet.
Descente:
idem dans l'autre sens
CR:
La météo prévue n'étant ni bonne, ni mauvaise, on tente le coup. Steph B, y ayant buté l'an dernier, connait le parcours par coeur....
Petite nuit en Kangoo et sous une pluie battante, on voit débarqué le manu qui toc au carreau. Il est 5h30..
- il faut y aller les gars !
- T'es sûr ? il pleut là, c'est tout bouché...
Bon en ralant, on se prépare..On est rapidement prêt...On va voir les gugusses, Toz est à peine levé: il traine une tronche des mauvais jours. Sûr que partager une nuit avec un mâle c'est pas ce qu'il rêve de mieux mais c'est pas une raison de bouder la poudre qui est en train de tomber à 6000m au moins !
Steph B avait prévu une montée par la rampe qui mène aux combes suspendues sous le Col Gargouille..ca tombe a l'eau à cause du regel moyen. On préviligie la remontée en basquets par le chemin des Chèvres très bien balisée et entretenue qui rejoint le sentier du Petit Mont-Cenis. A 2200, à la prise d'eau, on laisse les chaussures et on chausse les skis. Le regel est moyen mais c'est mieux qu'à pied. Ca s'ameliore nettement vers 2700 et encore plus sous et dans le couloir où une neige compact chauffée et dense nous mène rapidement au sommet vers 3330m sous les Dents d'Ambin. Il est 11h45. Il fait grand beau et on regrettera presque d'avoir un peu trop trainé au lit : c'est que même Nord, ca prend bien le soleil ce couloir. On a l'impression que c'est stable mais on ne sait jamais: on laisse Manu tracer le couloir et une fois arrivé, on le rejoint..les jeuns d'abord, c'est la règle...et pour la descente, c'est l'inverse: les vieux d'abord...faudrait quand même pas qu'ils se débinent..on ne sait jamais.
On arrive vite vers 2500 et après, ca prend beaucoup plus de temps pour rejoindre la voiture: c'est plat, ca colle, et quand enfin, y a de la pente, y a plus de neige...heureusement que la biere fraiche nous attend à la voiture sinon on y serait encore; D'ailleurs, Toz et Manu, eux, ils y sont encore la-bas les veinards !
