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Rochers de la Tempête - Traversée Refuge des Drayeres - I Re Magi

Itinéraire: Traversée Refuge des Drayeres - I Re Magi

Samedi 29 Mars 2008

Region: Cerces-Thabor

Orientation: Toutes

Difficulté: 4.1

Dénivelé: 900m

Durée: 4H

Participant(s): Guillaume, ManuM, FredD

Description:

Montée:

Descendre du refuge des Drayeres par la route jusqu'au refuge de Laval (fermé pour Travaux, réouverture cet été).

De là, monter un raidillon le long du torrent pour rejoindre un agréable vallon plat. Le col se trouve au bout du vallon, sous les Rochers de la Grande Tempête.



Descente:

Descente par une belle pente (40 degres sur 200m, 35 sur 400m). Ensuite il n'y a qu'a suivre la fond du vallon en restant rive droite pour rejoindre le refuge.

CR:

C'est LA descente du séjour.

Un jour comme on les aime : du grand soleil tout le temps, une montée agréable, une descente en poudreuse, un refuge 5 étoiles.



Au refuge des Drayeres, un guide de Chamonix accompagnant un groupe de Gallois (et de Galloises!) nous a affirme qu'il avait repéré le col et que la pente était en super condition.

Alors nous avons suivi son conseil avec tout de même un petit doute : ça n'a pas été fait depuis 15 jours au moins, l'itinéraire a été enleve des cartes IGN. Et pourquoi nous a-t-il demandé après coup : "Mais vous êtes bons skieurs au moins ? Vous avez une corde ?".

De toutes facons, les autres passages pour rejoindre la Vallée Etroite sont galère (soit remontée interminable au Col des Muandes, soit une arrête sans doute déneigée au Pic du Lac Blanc).



Arrivés au col, on ne voit pas la pente par dessus la corniche. Ouh la la! ça plonge. Les deux personnes devant nous redescendent par l'itineraire de montée. En fait l'attaque de la pente se fait quelques mètres plus loin, la pente l'air bonne, et ce n'est pas si raide que ça. La pente est vierge de toute trace et très attirante.

Une fois dans la pente, c'est poudreux, ça tient, et la descente est superbe.



L'arrivée au refuge est surprenante : après deux jours dans des refuges presques vides, I Re Maggi est envahi par une quarantaine d'Italiens. Ca crie, ça remue dans tous les sens.

Mais l'organisation des refuges italiens ne laisse rien à désirer. Nous sommes dans une petite chambre isolée, avec une douche chaude. Le repas est pantagruellique : il commence par l'apero et se termine par la grappa. En passant par l'incontournable Polenta con salcicie.