Description:
Accès:
Grenoble->Allevard->Les 7 Laux - le Pleynet
Montée:
De la station, remonter la piste de ski (de fond, de piste..) du vallon de la Pra et au niveau du chalet du Pra en contrebas, traverser tout la combe de la Pra, passer sous l'Evèque que l'on contourne par une pente soutenue qui mène au col des Mottes on arrive au sommet dans le vallon de la Belle Etoile. Vers 2000m, on bifurque sur la gauche par une pente raide qui est un véritable nid à plaques et qu'il faut donc se méfier comme de la peste. Au dessus vers 2100, on se laisse guider par une séries de combes qui ménent au pied de la pente suspendue du pic des cabottes que l'on atteint soit par un petit collu à sa droite et on fait ensuite l'arête à pied, soit par une facette un peu plus raide sur la gauche à l'aplomb du sommet qui mène plus près du pic.
Descente:
Du Pic, continuer l'arête sur la gauche et chaussé au mieux pour aboutir dans le couloir en S que l'on descend. Au pied du couloir se méfier d'une zone rocheuses que l'on peut contourner par une traversée de gauche à droite sans difficulté. On peut aussi descendre et ça passait bien ce jour, mais c'est pas toujours le cas.
CR:
Version TOF
une sortie avec LE professionnel:
Tof - "Tu nous trouves une sortie tranquille!"
Stroumph - "Ãà y est j'ai trouvé"
Tof - "C'est quoi?"
Stroumph - "Départ 6h45!"
Tof - "Je ne connais pas. je n'ai jamais fait."
Le lendemain, on passe sur le léger oubli du Tof vite réparé et on arrive au parking du Pleynet.
Tof - "Attends là! mais c'est quoi tous ce matos crampons, piolet, casque!... on avait dit cool la sortie".
Stroumph - "Ne t'inquiètes il y a de la poudre jusqu'aux oreilles!".
Tof - "Ah bon! c'est peut être pour remplacer les bâtons alors?"
Stroumph - "Ben non pourquoi tu dis ça?"
Tof - "Parce que là dans le coffre je vois bien ma paire de ski et la tienne. je vois aussi ma paire de bâtons. Mais je vois pas la tienne."
...
Version Stroumph:
On a eu plusieurs faux départs, le Tophe a oublié Pelle et sonde, je l'ai donc pourri pendant tout le trajet en voiture. Au parking, je découvre avec stupeur que mes bâtons ne sont pas dans ma housse à skis comme habituellement ! Je les ai oubliés dans la voiture au Fredo ! J'ai du donc attendre 3/4h l'ouverture d'un magasin de loc. Les 7 laux me porte trop la poisse, la dernière fois, c'était les peaux ! C'est donc à 8h45, que je pars la tête dans le sac à fond les manettes pour rattraper le Tophe. Je double sans trop de courtoisie tous ceux qui me précédent et qui n'hésitent pas à se moquer de mes nouveaux bâtons de location et de me signaler que mon pôte loin devant en a marre de m'attendre et fait que de râler après moi. En gros, je suis acclamé comme une star sur tout l'itinéraire jusqu'à ce que j'arrive enfin en vue du Tophe au taquet les skis au pied dans le raidillon défendant l'accés des Cabottes. (PRECISION DU TOF: la sur ce récit on a l'impression que le stroumph avance comme une fusée et que Tof ne c'est pas mettre un pied devant l'autre. Il faut savoir que pendant le Stroumph chercher des batons, le Tof se faisait arrêter 20min par les pisteurs à l'entrée de la combe du Pra car l'hélicoptère Âuvrait à la sécurisation du domaine des 7 Laux).
C'est sans trop de retard sur l'horaire prévu (PRECISION DU TOF: parce que la trace était déjà faite par d'autre) qu'on arrive au sommet (PRECISION DU TOF: que j'arrive au sommet et que j'attends bien 10 minutes le pauvre Stroumph qui avait tout donné au départ de la course) et qu'on traverse vers le couloir en S. Sur le haut c'est à mon tour d'être au taquet dans une pente relativement raide, les bâtons plantés jusqu'à la garde (PRECISION DU TOF: non; non, piolet pas bâton... et moi je fais quoi avec mes bâtons à bout rond) que j'arrive au à descendre en dérapage pour faire péter les plaques de faibles épaisseurs qui me gênent. le Tophe, pas con, a fait le tour. Une fois dans le couloir, la neige était un peu ventée. Il a fallu descendre avec prudence. On a trouvé au milieu du couloir une zone de neige bien dure voire gelée avec une pellicule de fraiche au dessus qui l'a cachait bien mais avec un bonne accroche finalement. Ensuite, ca allait comme sur des roulettes, bonne neige qui coule un peu mais sans plus. La meilleure neige, comme souvent, fut après le couloir: assez lègère a en avoir jusqu'aux oreilles. Evidemment, vers 2100m, il a fallu remonter 500m pour aller faire la voie classique jusqu'au sommet (PRECISION DU TOF: que j'arrive au sommet et que j'attends bien 15 minutes le pauvre Stroumph qui avait tout donné au départ de la course). A la descente, pour éviter les traces, le tophe nous a guidé, a travers combes et ressauts, par un cheminement magnifique vierge de toute traces, entre vallon des Cabottes et vallon de la belle étoile: un pur régal !
(PRECISION DU TOF: dans la combe des Cambottes un groupe d'une 10aine de surfeurs qui a poussé le vice à faire ça propre trace par respect pour les skieurs. C'est trop rare pour ne pas être souligné... Chapeau Messieurs)
