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Region: Belledonne

Orientation: Nord

Difficulté: 4.1

Dénivelé: 1600m

Durée: 6h

Participant(s):

Description:

Accès:

Grenoble -> Sint Remy de Maurienne -> La Tour -> le replat.



Montée:

Du replat, suivre la piste inférieure de la rive gauche du vallon de Lescherette. On peut alors admirer un cône d'avalanche qui descend de l'arête des Clocher des Pères. On y accède en traversant le ruisseau au niveau des chalets par un petit pont. On remonte le cône d'avalanche qui est séparé de la pente menant au couloir en S par une zone boisée assez dense. On remonte alors le couloir. Vers 2000m le couloir se divise en 2 branches, celle de droite aboutit à une crête (on le voit bien vu de la branche de gauche) et celle de gauche au sommet du clocher des Pères (on le voit bien du sommet de la branche de droite).



Descente:

Idem.

CR:

Départ vers 600m de la route du Replat: y a trop de neige à basse altitude, on ne peut plus monter en voiture.

Objectif: Rochers de la Barme.

Aux Chalets de Lescherettes, l'objectif a du plomb dans l'aile: plein est, on brasse trop, ça botte à mort et on avance pas. D'autant plus que le couloir coudé est passé Est: il voit le soleil dés le matin... Jamais on y arrivera en un temps raisonnable. On change d'objectif pour une variante du Clocher des Pères plein Nord qui est à l'ombre. On s'enfile donc dans un grand cône d'avalanche qui débouche sur un couloir qui semble déboucher mais pas sûr.

On s'y enfile dedans, on verra bien. Ca monte bien. On arrive à un embranchement: que choisir ?

La branche de droite semble aboutir et la branche de gauche, on ne sait pas. On est joueur, on se lance dans la branche de gauche mais ça se rétrécit, ça se raidit et ça devient impossible à monter ski au pied, ski sur le dos c'est pas mieux. Juste qu'ils atteignent aussi la neige mais c'est le type en dessous qui passe sous la neige ! On redescend donc. On prend la branche de droite, plus large mais tout aussi chiante à remonter mais à force d'énergie et d'efforts, on arrive enfin au sommet. Je n'ai jamais fait autant de conversions à la limite de la souplesse de mes adducteurs. J'ai tout essayé: la conversion avale, les roulades, à pied. rien n'y fait.. C'est toujours la galère de remonter un couloir dans cette poudre. On arrive enfin au sommet en prenant une veine de neige dure. Ski sur le dos, ça va alors beaucoup mieux ! le seul soucis c'est qu'on passe alors en plein soleil et l'heure est tardive, la neige s'alourdit, ça devient pourri mais, bon, en enfonçant le bâton jusqu'à la dalle rocheuse du dessous, on avance...Au sommet de la crête, on ne peut plus aller plus haut et il commence a se faire tard (15h). On admire le paysage : On se rend alors compte que la branche de gauche débouche en fait encore plus haut et que c'est un couloir qui a l'air fort sympathique ! Ca doit aussi très bien passer. Il faudra y retourner, il vaut le déplacement.

Pour la descente, mis à part le haut qui est raide (bombé à 45) et en neige pas top (lourde et qui part facile), le reste fut en neige poudreuse très facile à skier rendant la cotation dérisoire, ça passerait presque tout schuss ! Le bas du cône vers 1400 commençait à chauffer et le retour à la voiture fut assez difficile (neige collante).

Une sortie éprouvante mais en super neige et qui donne pleins d'autres idées de sorties (qui ne sont pas dans les topos) pour d'autres fois...

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