Sorties/Courses
Itinéraire: Eperon Nord
Samedi 8 Septembre 2007
Region: Ecrins
Orientation: Nord
Difficulté: AD
Dénivelé: 800m
Durée:
Participant(s): Steph, Tof
Description:
Accès:
Grenoble->Corps->La Chapelle en Valgaudemar->parking un peu avant le chalet-hotel du Gioberney.
Montée en refuge;
Prendre la direction du Sud (refuge du Chabournéou ) puis après environ 1h bifurquer à droite pour prendre la direction du refuge de Vallonpierre (refuge refait en 2001).
Approche:
Du refuge traversée vers l'est la prairie (descendre un peu). Remonter le pierrier au mieux jusqu'à l'aplomb de la brèche entre le Banc des Aiguilles et le Sirac.
Voie :
Remonter au mieux les dalles peu raides plutôt à gauche (sous la brèche) jusqu'a buter sous un ressaut raide. A 20m à droite du dièdre noir issu de la brèche, prendre une fissure/dièdre sur 2 longueurs qui part en ascendance à droite. Le départ de la 1ère longueur est raide (4c), puis cela se couche un peu après 5m d'escalade (1 point dans la longueur et un relais sur 2 pitons). La 2ième longueur beaucoup plus facile mène à une grande vire que l'on parcours à gauche pour revenir dans l'axe de la brèche. Remonter les couloirs jusqu'à la brèche.
De la brèche remonter les dalles lisses en ascendance à gauche. Faire un crochet à gauche pour éviter un ressaut raide. déboucher sur le 1er névé. Remonter les éboulis jusqu'au ressaut suivant que nous avons gravis plutôt sur flanc Est dans du rocher pourri de chez pourri. A partir de là on gravit l'éperon en restant le plus possible à vue du refuge de Vallonpierre et en passant le long du 2ième névé.
Descente:
Du sommet (celui qui à la borne de ciment) repérer des gendarmes jaunes à une brèches sur le versant Champoléon. Il faudra passer à leurs pieds. Pour cela descendre à l'ouest (coté Vallonpierre) un petit cirque. Lorsque le cirque se termine en couloir en sortir à gauche (cairn) et revenir versant Champoléon. Descendre un petit couloir d'une 10aine de mètres. Continuer à traversée à gauche (dos à la paroi, cairns). Descendre une cheminée de 5 mètres et de suite après cette cheminée partir à droite (dos à la paroi, cairns) pour trouver une vire horizontale que l'on suit jusqu'au bout. Descendre 5m dans le versant Champoléon et prendre l'étroite vire à droite (dos à la paroi) qui ramène à une brèche qui tombe directement sur le glacier de Vallonpierre (ne pas descendre dans le couloir issu de cette brèche).
De la brèche escalader 5m en direction des gendarmes jaunes. Contourner les gendarmes par la droite et suivre l'étroite vire. Au 2ième piton (celui muni d'un maillon) descendre droit sur 20m (on peut faire un petit rappel...mais sur un point). Continuer à descendre en tirant à gauche (dos à la paroi, cairns) jusqu'à un couloir étroit que l'on descend aussi. Juste après le couloir on amorce un retour en direction du couloir précité issu de la brèche au pied des gendarmes jaunes.
On trouvera bientôt un 1er rappel de 25m. Nous avons fait les rappels bien que les topos disent qu'ils ne soient pas nécessaires. Donc un 1er rappel de 25m sur pitons droit dans l'axe mène à un deuxième relais sur pitons. Le 2ième rappel de 20m dépose sur une vire que l'on parcours à droite (dos à la paroi) pour arriver à un relais tout neuf sur plaquettes sauf que dommage il faut une corde de 110m pour arriver au glacier (qui va apporter une corde de 110m pour faire le Sirac...c'est débile). Au relais tout neuf continuer encore à traverser pour trouver un relais sur pitons. Faire un 3ième rappel de 25m pour trouver un dernier relais d'ou un 4ième et dernier rappel vous déposera sur le glacier.
Descendre au mieux le glacier de Vallonpierre en rive droite (ça parpine un max). Descendre la moraine instable et pénible. On trouve une sente et des cairns qui descendent, le passage d'un barre face au Creux des Mourières peu nécessité un dernier rappel de 20m. Retour au refuge soit en descendant le Creux des Mourières, soit en remontant en direction du col de Vallonpierre et en descendant les pentes de schistes jusqu'au refuge.
CR:
Y a pas mal de temps, au moins 15 jours que le Tophe, il me bassine avec ce Sirac. Ah cette escalade à la con, 6b c'est trop facile, pas d'engagement, le sirac, c'est autre chose mais Mossieur y veut pas y aller. C'est donc le couteau sous la gorge que finalement, on part au Sirac, de préférence le Vendredi histoire d'éviter le monde et de faire le retour en hélicoptère.
Tophe, prévoyant, n'a surtout pas oublier sa voile de Kite, on sait jamais du sommet, on peut rentrer direct à la voiture..La montée au refuge se fait tranquilou, l'âge se fait sentir. t'es sûr que c'est nécesaire qu'on aille repérer ? . Enfin, bon , même pas le temps de commander une bière que le Tophe est déjà au pied de la voie, histoire de repérer un dièdre easy qui passe sur la droite. On a beau demander l'avis à la gardienne non non, c'est pas là, le dièdre c'est le grand noir à sa gauche, on s'en tamponne le coquillard: son dièdre c'est de la gnognotte. Le Tophe se plonge dans son magazine classé FreeClimbing NewAge histoire d'approfondir les manoeuvres de c..kite ! On sait jamais, ca peut être utile. Le problème c'est que la voile elle est resté dans la voiture (trop lourde !).
C'est parti aux aurores (6h). Après un petit détour dans le "Easy Climbing Dièdre" et une redescente illico presto en rappel sur un anneau de corde peu vigoureux, on repart dans la voie classique indiquée par la gardienne: il faut quand même sortir les Five Ten Old Age pour passer sans trop de frayeur. Ensuite, ca laisse couler tranquille..enfin, c'est un peu bizarre, à chaque fois que je suis devant, je dérive dans des passages techniques (les secs s'accélèrent souvent suivi du traditionnel tu passes devant pour me lancer la corde ) alors que pour le Tophe, ca dérive dans les caillassons merdiques...et qui s'en prend plein la tronche ? je vous laisse devinez ! Question de bol surement...
Enfin, le summit approche et l'arête ressemble alors a peu près à une arête. La fatigue aidant, la descente se fait en suivant scupuleusement les indications de la gardienne et avec 4 rappels de 25m nous voulà sur le glacier. Le maître Es-Ice exige alors un assurage sur au moins 3 broches par longueur pour descendre le glacier quelque peu en glace noir pour enfin atteindre sa rive droite à l'abri des chutes de pierres qui n'en finissent pas d'interrompre notre succulent repas constitué exclusivement de chocos BN et de fruits secs.
Et c'est pas fini, faut encore se taper toute la descente au refuge dans de la caillasse sans oublier un rappel au milieu.. c'est à 20h30 qu'on arrive enfin à la voiture...trop lessivés pour jouer les Tom Cruise pendu au bout d'une voile.