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le grand sorbier - la ch' Agathe et le Xav

Itinéraire: la ch' Agathe et le Xav

Mercredi 15 Août 2007

Region: Belledonne

Orientation: Sud-Ouest

Difficulté: D-

Dénivelé: 0m

Durée: 2h30

Participant(s): LauLau, FredD, FredB

Description:

Dénivelé: entre 150 et 200m d'escalade

Accès: Grenoble -> Uriage -> Chamrousse (le recoin)



Montée: Du parking, suivre le GR qui amène aux Lacs Roberts et une fois au lac se diriger vers la combe du Sorbier. La voie démarre, sur une dalle peu incliné sur la gauche de la combe.



Descente:

CR:

La veille au soir, Dom avait laissé planer le doute sur un éventuel potentiel intéret à la voie qu'on envisageait: "Ok on s'appelle demain matin à 9h00"

Mais le lendemain matin aux aurores (9h00 quoi) silence radio ! Tout ce qu'il y a de plus normal quand on connaît l'énergumène. C'est donc à trois qu'on prend la direction de Chamrousse. Après une courte négociation autour de l'utilisation de la benne, c'est à pied qu'on entame la montée vers les lacs Roberts. C'est là qu'on commence à prendre la mesure de ce qui nous attend. On était bien loin d'imaginer qu'on avait enmener une radio branchée sur Theys FM et alimentée par des piles surper-alcalines longue durée chargées à bloc. Non seulement elle court sur le sentier, mais en plus elle ne s'arrête pas 5mn de parler ou chanter!!! Derrière c'est la débacle organisée entre la locomotive à vapeur et la cocote minute qui essaient tant bien que mal de suivre le rythme infernal imposée par Micheline. C'est à croire qu'elle est tombée dedans quand elle était petite!

A midi, à l'heure du déjeuner on entrevoit un léger espoir, le vent semble se calmer, le moulin va peut-être tourner moins vite. Mais non que neni, un coup de Volvic citron et hop c'est reparti et ce n'est pas les bouchées à répétition de fromage et autre jambon cru qui vont réussir à lui faire diminuer son débit. C'est qu'elle à de l'entrainement la fille. Nouvelle tentative! Si on la faisait grimper en tête. Ca aura peut-être l'effet de l'accélération au footing, et nous garantira peut-être un subtantiel retour au calme pour quelques minutes. Là encore peine perdue, rien ne l'arête, des modèles de ce genre on en fait plus. Les commentaires sur la longueur vont bon train, chaque passage est décortiqué et commenté au point qu'il est presque possible de suivre en grimpant les yeux fermés tellement on connait les détails de la longueur. Et en plus, les commentaires sur ses sensations, ne nous sont pas épargnés, on a droit à tout. IM-PRE-SSIO-NANT. Mêmes certains grimpeurs-orchestres belges au taquet ne lui arrivent pas à la cheville coté animation de voie. Mais ce qui devait arriver arriva, La panne de Volvic citron nous est tombée dessus au sommet de la voie. Un dernier glou glou puis plus rien, le vide. Le vide oui, mais pas encore le silence pour autant. C'est qu'elle a de la réserve...

Et c'est reparti pour la descente commentée et en chanson jusqu'aux lacs Robert. Après la pause baignade, la panne sèche la guête, mais ce n'est pas pour autant que le flot diminue, et au contraire, c'est le rythme qui augmente. Ben oui quoi, faut trouver une pompe d'urgence; Fait soif. Et c'est au pas de course en poussant la chansonnette entrecoupée de quelques Aie, Ouille, qu'elle prend la direction de la station, toujours suivie de plus ou moins près de ses deux boulets soufflant et haletant.

On la retrouvera au bar le plus proche, un Monaco à la main. Aaaaaaaah enfin un peu de calme, profitons en... Puis Croa croa fait le téléphone: "Ah salut, comment tu vas... bla bla bla bla". Le plein venait d'être refait.... Et c'est bien alongé dans les chaises longues qu'on attendit quelque bonnes dizaines de minute notre chauffeur pour une descente heureusement ralentie par un flot de voiture roulant à vitesse..... normale :-D

En ce qui concerne la voie en elle même, on va dire que c'est du bof bof plus. La première longueur cotée 5c n'est vraiment pas belle et d'ici une dizaine d'années la cotation tombera vraisemblablement à 4c une fois que les petits arbres seront devenus grands et qu'on pourra tirer dessus un peu plus franchement pour éviter le patinage des chaussons dans la terre. Une fois ces 2 premières longueurs passées (qui ne sont sans doute là que pour permettre de rejoindre la suite sans avoir à remonter à pied les raides pentes du bas) ça s'arrange heureusement pour devenir un peu plus agréable à grimper, même si le lichen croustille toujours autant sous les doigts et les chaussons.