Description:
Accès : Grenoble -> Monestier de Clermond -> avant d'arriver au col prendre à droite direction Chichilianne -> puis à droite avant d'arriver à Chichilianne direction la Richardière -> se garer au bout de la route sur un parking amménagé .
Matériel : corde 2*45 indispensable pour la descente en rappel
10 sangles équipés de mousquetons
3 déguaines (il y a qques broches en place)
piolets et crampons (que nous n'avons pas utilisés), pour la version hivernale, il y a de nombreux névés.
Casques, le rocher est assez pourri.
L'approche la plus rapide consiste à partir du hameau de la Richardière. Du hameau, monter au col de l'Aupet par le sentier du tour du Mont Aiguille, bon chemin bien balisé avec des marques jaunes. Au col de l'Aupet, monter en direction du Mont Aiguille, d'abord par un sentier en forêt et ensuite dans un grand pierrier . Le départ de la voie normale se situe quelques mètres à gauche en haut du grand pierrier. Le départ est marqué par une grosse broche en fer.
Commencer l'ascension par des gradins faciles en ascendance sur la gauche et arriver sur une petite vire. Monter alors dans une petite cheminée (un pas en III, un spit). Nouvelle vire avec une grosse broche. S'en échapper par la gauche par une petite descente, avant d'arriver dans un couloir cheminée (quelques pas en III, deux spits). Traverser à droite, monter une courte cheminée (un pas, un spit) et arriver sur une large vire (grosse broche). Par une traversée sur la droite, on atteint le début de la première section câblée. Poursuivre le câble par des gradins faciles et arriver à une vaste vire (la "salle à manger") entre la face et une énorme tour décollée. Descendre dans "l'Entonnoir" (vaste réceptable des chutes de pierre provenant des éventuels grimpeurs du dessus) et remonter en légère ascendance sur la droite (grosse broche) jusqu'à atteindre une large vire que l'on suit sur la droite. Escalader un ressaut avant d'atteindre la deuxième section câblée. Le câble part sur la gauche, en passant par le passage des "Meules" (où les personnes trop grandes devront se recroqueviller au maximum pour pouvoir passer). Après le passage des "Meules", continuer la vire sur la gauche avant d'arrriver à la longue cheminée finale, munie d'un câble (quelques pas de III) . Le haut de la cheminée constitue un régal pour les yeux. On découvre en même temps le soleil et le magnifique plateau sommital du Mont Aiguille. Poursuivre à gauche sur le plateau sommital pour arriver au vrai sommet.
Le départ de la descente se situe à une cinquantaine de mètres à droite de l'arrivée de la voie normale. Désescalader un petit couloir d'une dizaine de mètres avant d'arriver sur un couloir plus large et beaucoup plus long, qui alterne pierriers et gradins (et neige en tout début de saison - prévoir piolet et crampons). Descendre ce couloir raide et exposé sans se laisser perturber par les quelques sentes qui partent ici et là à droite et à gauche. Dans le bas du couloir, on bute sur la première chaîne de rappel. Rappel de 30 mètres qui amène dans le bas d'un couloir. Remonter légèrement sur la droite (à droite quand on regarde vers le bas) avant d'arriver sur une belle terrasse (cairn). Après quelques mètres de traversée à droite, on arrive au deuxième rappel, au niveau d'un pin. Rappel de 45 mètres avec certains passages en fil d'araignée. L'arrivée du rappel se situe dans une faille sombre. Partir à droite dans la faille, desescalader un petit passage délicat (piton), passer dans une chatière et sortir au grand jour. Longer la face sur une quinzaine de mètres avant de descendre sur la gauche par un dernier couloir-cheminée.
CR:
Comme toutes les fins de semaine (pour moi, ça commence le mardi ;-)), mon pti cerveau cogite au programme du we
En ce moment, le choix est le suivant : ski ou rocher
Les autres de la bande sont sur motivés pour faire une sortie ski cailloux, moi je me dis qu'il y a pt'être mieux à faire mais je ne sais pas encore quoi.
Jeudi matin, je me réveille, avec une seule idée en tête, ce we, je vais au Mont Aiguille !!
version hivernale je me dis qu'après le Gerbier et le Néron, c'est le moment de faire les grandes classiques.
Ca fait 3 ans que je tourne autour, mon regard croise ce sommet à chacune de mes randos, et me fait rêver à chaque fois
Mais voilà pas envie d'y aller avec la foule, donc j'avais adopté la tactique Fredo, j'y vais pas
J'essaie d'ailleurs de motiver le Fredo, qui préfèrera faire 3 longueurs de couennes à Vizille -(sans commentaires ;-), notre équipe de belges, over booked de peinture, sans succès(je passerais sur le fait que je n'ai même pas essayé de motiver le Stroufmt ;-))
Bref, un seul pour me suivre dans « ces hivernales » c'est le Lucas, pas découragé par le dernier we agité
Céline, abandonnée par son cher chéri, (qui parait il est difficile à motiver en ce moment pour mettre le nez dehors, m'enfin, comme d'hab, je dis ça moi, je dis rien ;-)), se joint à nous
J'envoie un mail avec la liste de matos, crampons, piolets et grosses obligatoire !!, ensuite pour le choix baskets « spécial goulotte » ou grosses, on verra sur place ;-)
Vendredi soir, j'ai troqué ma traditionnelle session piscine, pour une lecture et relecture de tous les topos (les câbles rendant l'itinéraire complexe ;-)))))
Au rdv en bas de chez moi, je ne sais pour quelle raison, mais Lucas et Céline avait déjà leur grosses aux pieds ;-)
Nous voilà donc en route pour faire ce sommet mythique, qu'aucun de nous, n'avait déjà gravis
Au départ à Chichiliane, personne, pas une voiture, moi je me dis qu'une chose, ça sent la belle journée montagne.
On ne s'est presque pas perdu pdt la marche d'approche, oui presque pas, sinon, c'est pas vraiment une marche d'approche ;-)
Lucas nous a brillamment trouvé LE piton marquant le début de la célèbre voie normale.
On s'équipe, je passe en tête, et franchement j'ai pas vraiment apprécié le début, patiné de chez patiné, j'avais les doigts froids (et une vielle angoisse de prendre un but), j'ai même coincé mon piolet, , je vous passe les détails, mais avec les encouragements de Lucas, c'est passé, mais en prenant un peu de temps comme à mon habitude
On a bien enchainé sur un rythme tranquilou milou, on n'avait pas la pression, personne devant, personne derrière, on a savouré tous les passagesqui réservent de belles surprises géologiques
Après le passage de la Meule, où Lucas et Céline, m'ont montré leur grande souplesse, je sens Lucas chaud pour partir en tête pour la dernière cheminée, passage le plus « grimpe » .
Ca n'a pas posé pb au mr, qui a déroulé, et nous a même fait une pseudo lolotte ds un passage un peu chaud...
Au bout de cette cheminée, on sentait venir ce sommet, il nous tardait
Lucas en finit, il est soleil sur ce fameux plateau de légende, avec Céline, on s'est vite dépêché de le rejoindre
Et là, c'est magique, il y a ce plateau, le soleil, de la neige, une vue incroyable sur tous les sommets autours, et surtout cette impression de verticalité à 360° saisissante
Et puis surtout tout seul, enfin presque, une cordée de 2 personnes commençaient la descente en rappelsmais on ne les avaient pas vu alors
On a rejoint le vrai sommet, posés pour la photo summit, et savourés le moment
Céline nous a sorti son plus beau sandwish, et Lucas, sa petite eau de vie maison, dont lui seul connaît la recette, (moi j'avoue, j'ai vraiment pas reconnu le gout)
Bon, c'est pas tout, mais je n'avais qu'une pression ce jour là, c'était d'arriver avant les belges chez grand Fred où toute la bande avait rdv pour la traditionnelle cantine 4sup ;-)
Céline, prendra les choses en main, avec Lucas, on s'est contenté de suivre notre guide
On s'est même pas perdu ds cette descente à la réputation très paumatoirebon, c'est pt'être parce que c'est Céline qui était devant, je l'avoue ;-)
Bref, après un passage où on a sorti les piolets, histoire de dire qu'on n'avait pas monté les piolets pour rien, on est arrivé au dernier rappelqui vraiment, vraiment, vraiment est gazouilleuxmais super class !
Arrivés au pied, Céline nous a refait une petite pause sandwish, franchement elle est pire que le Grand Fred la mademoiselle ;-)
Et on est redescendu en même temps que le soleil se couchait sur le Mont Aiguille
On n'a même pas eu le temps de mettre les frontales.
On est rentré à Gre, et je suis bien arrivée AVANT les belges, et pour la peine, bien avantils ont eu qques pb d'itinéraires ds le maniement du pinceau, et n'ont eu que 2 heures de retard ;-)
Bref, c'était une sacré belle journée de montagne dont je me rappellerais longtempset j'attends les suivantes avec impatienceà suivre, sur 4sup !!
