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Aiguille d'Orny (3167m) - Classique Sud

Itinéraire: Classique Sud

Lundi 29 Août 2005

Region: Mont-Blanc

Orientation: Ouest

Difficulté: AD

Dénivelé: 200m

Durée: 5h

Participant(s): Laurent, Marine

Description:

Accès Refuge :

Grenoble->Chamonix->Martigny (suisse)->Les Valettes->Champex (1498m)

Se garer au parking au pied des remontées mécaniques.

Pour monter au refuge, on peut emprunter le télésiège de La Breya qui permet de monter à 2188m. Ensuite, il faut compter 2h15 pour monter au refuge d’Orny (2830m).


Accès Aiguille d’Orny :

Pour aller à l’attaque de la voie, suivre le sentier qui part du refuge en direction de la cabane du Trient (sentier en pierrier balisé en blanc et rouge). Ne pas monter trop vite à l’attaque, il vaut mieux suivre le chemin, et monter bien à gauche de la face de l’Aiguille, le nom de la voie est peint. Pour se repérer par rapport aux autres voies de l’Aiguille, il y a un « bout de moquette » au départ de la voie du même nom. Il faut compter environ 45 min depuis Orny.
Pour rejoindre le début de la voie, il faut prendre une pente ascendante vers la gauche (sans points d’assurage), on arrive au R1 (2 spits).





Matériel :

Rappel (50 m)

8 dégaines

Friends (taille 1 à 3)

Coinceurs

Sangles




Equipement :

Les relais sont bétons (2 spits de 12), et la voie est équipée par des spits et des pitons (qques fois espacé). Je recommande d’avoir un minimum de matos de terrain d’av avec soi, surtout si on se trompe d’itinéraire comme nous).

Toute la première partie peut se faire en grosse sans problème.



Itinéraire :

L1 : 3b

L2 : 4a par à droite

L3 : 3c

L4 : 3c débouche sur une arête horizontale (le mieux est peut être de faire le relais sur un becquet avant d’attaquer l’arête, car il y a un tirage très important)

Passé l’arête, la voie normale part légèrement sur la gauche, et mène en 3 longueurs (3b, 4b, 5a) au sommet.

Influencés par un certain guide nommé Ravanel, nous sommes allés rejoindre la fin de la voie « La moquette », en traversant horizontalement par une vire herbeuse.

L5 : 4c, longueur magnifique, un peu athlétique, mais sur bonnes prises.

L6 : 4a sur une dalle

L7 : normalement la voie par dans un dièdre en 5a, impressionnés par une dégaine laissé en place par notre cher guide, nous nous sommes dit qu’il avait buté dans la « Voie du Pilier Erotique, en 6a). Nous sommes donc allés chercher un peu plus sur la droite (le tracé du topo nous y indiquait…). Grosse erreur d’itinéraire, cette longueur n’est pas équipée, et il est difficile de desescalader. Cela nous a donné l’occasion de faire la plus belle longueur de la voie, il y avait une dalle, à traverser horizontalement, que l’on pouvait protéger tout du long par une fissure (cf . photos).

Mais bon, il fallait quand même trouver une solution, on est tombé sur un becquet (à 5 mètres du sommet, qui était alors impossible à atteindre), équipé de qques sangles. On est redescendu en rappel de là sur la vire en contre bas.

Pour redescendre, il suffit de traversée les vires (vers l’Est) et le pierrier, on arrive au couloir de descente indiqué par un cairn (en pointillé vert sur la photo), ce n’est pas celui conseillé par le topo, mais il passe très bien si l’on est pas trop nombreux (ça parpine). En 3/ 4 d'heure, on retrouve le refuge.

CR:

Finalement dans cette journée, on n’a fait ni l’arête sud classique, ni la voie de la Moquette, ni l’Aiguille d’Orny…On peut appeler ça un triple but, ou alors juste une course de formation pour une pyréenne en recherche d’autonomie en montagne…et au vu de la course, je vous l’avoue c’est pas gagné ;-)

Quoiqu’il en soit, la voie se déroule dans un cadre magnifique en très bons rochers, avec vue sur le lac d’Orny, le glacier du même nom, et les sommets au dessus du glacier du Trient.


Bon tout ça fait de se topo, quelque chose d’incompréhensible, alors si vous voulez faire cette voie, ne partez pas avec cette description, et surtout ne suivez pas les conseils d’un guide qui ferait éventuellement la voie avec vous, même si ce monsieur a fait des ouvertures majeures dans les années 50 en compagnie d’un certain Rene. D, et même s’il s’appelle Ravanel.