Description:
Accès :
Grenoble -> Bourg d'Oisans -> La Bérarde.
Approche :
du parking de la Bérarde prendre le pont pour revenir en direction du camping. Au bout de 200m et au niveau d'une marque du parc des écrins (bleu,blanc,rouge), on trouve à main gauche
un chemin que l'on emprunte. Après 400m de traversée horizontale, le chemin se met à monter efficacement au milieu des barres.
Après être sorti des vergnes, vers 2200m on accède à un petit replat herbeux sur lequel on trouve un gros cairn qui marque le début du chemin non tracé. Suivre les cairns à droite (ouest),
quelques montées et descentes mais globalement en légère ascendance. Le chemin traverse un ravin. Après celui-ci ne pas suivre les cairns
qui partent horizontalement, mais monter fortement dans un pierrier et passer au mieux une barre. On retrouve un chemin cairné au sommet
de la barre. Traverser Horizontalement à droite, passer un nouveau couloir en rocher péteux, puis traverser encore horizontalement (pierrier de rocher et terre rouge). On arrive enfin dans le grand cirque de la face Nord. Continuer à traverser horizontalement, passer plutot au dessus des dalles
de granite. Descendre dans le couloir de la face nord (neige possible). On se trouve non loin de l'attaque des voies Chapoutot. Pour l'arête NO il faut continuer à traverser, passer l'éperon NW pour trouver l'attaque.
Voie :
Le Labande disait qu'il fallait commencer par une cheminée facile dans le flanc O de l'éperon. Nous avons donc emprunté la première cheminée
après avoir passé le point le plus bas de l'éperon O (sans aller voir plus loin si il y avait mieux). Gravir la cheminée terreuse, quelques blocs
coincés péniples à passer. On accèder ainsi à une grande face de rochers et de vires. Rejoindre au mieux la crête de l'éperon. Suivre l'arête tantôt sur le fil tantôt en évitant des ressauts dans le flanc O (à droite). Nous avons évité le dernier ressaut avant les gendarmes rouges par une vire en versant E (à gauche). Cette vire amène à la brèche
située au pied des gendarmes rouges. Contourner ces raides gendarmes par une vire dans le versant O. De la fin de la vire, on accède à un couloir par quelques pas de dé-escalade péniples. Remonter le couloir qui se termine en cheminée. Sortir de cette chenimée par la droite au niveau d'un bloc
coincé. Remonter les dalles à droite de la cheminée jusqu'à rejoindre l'arête. A ce niveau l'arête est plutôt horizontale mais assez déchiquetée.
Traverser jusqu'à la brèche suivante en emprunter une vire assez gazeuze dans le flanc O. On passe ainsi sous "les Ciseaux" et on arrive à la brèche
de la petite Zigmondy. Poursuivre par le fil sur 10m puis prendre la dalle inclinée sous un surplomb dans le flanc E (à gauche, 1 piton).
Poursuivre en ascendance à gauche vers un dièdre que l'on gravit. Au sommet du dièdre, une vire mène au pied d'une longue cheminée qui ramène
sur l'arête. Gravir cette cheminée et sortir sur l'arête. D'excellent jusqu'à maintenant le rocher devient compètement pourri. Poursuivre sur l'arête jusqu'au prochain ressaut raide. Nous avons évité le ressaut raide par un couloir en rocher pourri mais facile dans le flanc E. Gravir encore quelques peu dans le flancs E puis revenir le plutôt possible sur l'arête pour trouver du rocher un peu meilleur. Poursuivre l'arête jusqu'au sommet.
L'arête présente environ 1000m d'escalade dans un niveau de difficulté de II à III avec 1 ou 2 coup de cul à IV (cheminée des gendarmes rouges
et dalle de la petite Zigmondy).
Descente :
La descente se fait par la voie normale c.a.d. par l'éperon N/NE. C'est une course de niveau F qui vous proposera 1000m de rocher pourave à descendre... un vrai bonheur. Du sommet commencer par descendre quelques mêtres dans le
flanc E. Puis rejoindre rapidement l'arête N/NE. Passer devant la sortie du couloir Nord. Dé-escalader en RESTANT sur l'arête N/NE. Lorsque
vous voyez enfin le vallon de descente avec au loin le chemin en zigzag et au milieu le rognon rocheux coté 2683m sur l'IGN, vous pouvez quitter
l'arête et descendre dans le cirque orienté E (pierrier infâme). Vers l'altitude 2900m il faudra rejoindre l'arête à main gauche de nouveau pour éviter des barres par un grand mouvement en écharpe de gauche à droite (cairns). rejoindre les lacets du chemin bien visible et le prendre jusqu'à la Bérarde.
CR:
Vendredi soir GG qui téléphone "bon qu'est ce qu'on fait...bon QU'EST CE QU'ON FAIT". Pas très sur de lui le Tof botte en touche en disant qu'il
y refflechit et qu'il rappellera. Il faut dire que GG, grand Kayakeur devant l'éternel, ne réalise qu'une sortie d'alpinisme par an en saison
estivale et que en général cette sortie elle déchire. Elle déchire pas forcement au niveau des difficultés réalisées mais surtout au niveau
physique. Se remémorant la sortie 2004 de GG avec petit Fred à la tête de Lauranoure, départ 6h00 retour 23h00, le Tof à un doute sur sa capacité
à suivre un GG à la forme guronzé par ses sorties randonnées avec sa fille sur le dos....
"Tout vient à point qui sait attendre". Repérée dans le Labande puis sur le terrain 4 ans auparavant je m'étais dit que cela pouvait faire une jolie course à la journée (certe grosse journée). Et je ne m'étais pas trompé.
la course, sur un rocher excellent quasiment jusqu'au bout (850m de bon et 150 de pourave), présente une alternative vraiment redoutable pour celui qui n'a pas le niveau pour les voies Chapoutot du coin.
C'est sur que mettre sur sa liste de course l'éperon N/NO de la Grande Aiguille de la bérarde ça casse pas 3 pattes à un canard pour épater
les filles au Bar de la Cordée (c'est pas grave à part la patrone ya pas de fille au bar de la coordée, nous la patrone...). C'est pour ça surement que l'on voit personne sur l'arête (bon OK l'approche doit aussi y être pour beaucoup). C'est
aussi pour cela que nous n'avons pas invité notre troupe de jeune loup de la montagne. Sachant que pour intéressé les loustics, il faut leur
parler de courses mythiques "la traversée de la Meije" ou leur proposer des courses d'envergures..."le Grand Eulier" ;-).
Allez! Vous avez la une bonne journée "Père de famille".
