Description:
Départ:
Itinéraire en boucle à partir d'Aussois
Grenoble => Modane => Aussois => Parking du lac de Plan d'Aval
Itinéraire:
J1: (D+ 500; D- 0) Parking => Refuge de la Dent Parrachée.
Du parking, continuez la piste qui longe le lac de Plan d'Amont,
puis arrivé au bout de celui-ci montez en direction du refuge de la fournache. De là, se diriger vers le refuge de la Dent Parrachée
à 10min.
J2: (D+ 1000; D- 1200) Refuge de la Dent Parrachée => Refuge de l'Arpont
Monter au dessus du refuge dans le vallon de gauche et suivre le sentier jusqu'au lac du Génépy (2900m). De là, le contournez par la gauche en crête sur la moraine, puis virez naturellement sur
la droite avec le col du moine dans l'axe. Prendre pied sur le glacier de Labby (pas de crevasse) et le remonter jusque sous un point de glace en pente raide (40°). Remontez cette pente sur 20m et repérez les cairns dans la pierraille de gauche. Les suivre. On passe un second tout ch'ti glacier que l'on abandonne au bout de 20m pour monter au col de Labby 15m au dessus. Prendre pied sur le glacier de la Mahure (peu crevassé) et obliquez
à droite pour passer un petit colu au dessus d'un mamelon rocheux bien visible. De là, basculez sur la glacier sous la face ouest de la Dent Parrachée et redescendre le glacier jusqu'au bout.
Au bout remontez en pente douce sur la crête en herbe à droite(2800m) pour basculer sur le vallon du glacier de l'Arpont. Traversez le vallon sur le bas du glacier afin de retrouver le sentier qui descend du Lac de l'Arpont au refuge de l'Arpont.
(Variante: passer au pied du glacier à travers les miryades de petits plans d'eau, mais attention au torrent au bout, à tendance glaciale, et volumineux - mais ça peut passer)
J3: (D+ 800; D- 800) Refuge de l'Arpont en boucle
Du refuge, suivre le GR au nord sur 2,5km. Quittez celui-ci en direction du lac de Chasseforet (hors sentier) au niveau de nombreux cairns (pelouse tranquille à gauche). Rejoindre le lac de Chasseforet et se diriger plein nord vers le pied du glacier du pelve. Selon l'angoisse des participants, on peut rejoindre le glacier du Pelve, soit en traversant un premier glacer un peu
raide, soit en descendant plus bas pour attaquer en pente douce. Remontez le glacier en filant vers sa rive gauche (moins crevassée). Après un court ressaut un peu raide, naviguez à travers les quelques crevasses, en direction du col du Pelve au nord. De là, cherchez un caillou pour se poser et prendre de belles photos. Retour par le même chemin.
J4: (D+ 500; D- 800) Refuge de l'Arpont => Parking
Suivre le GR direction du refuge du plan sec (plus long et moins plat qu'il n'y parait sur la carte). Au niveaux des remontées, prendre une piste au niveau du second télésiège, et descendre
légerement jusqu'à un départ de téléski. Prendre la piste qui descend à gauche et ramène à la voiture.
CR:
22/07:
Les premières marmottes sont là, le soleil et les nuages. Après un
pique laissant présager les blagues du WE, on monte tranquillement
au refuge avant la pluie.
Refuge très sympa, où l'on mange très bien (diots, tarte aux pommes,
Génépy - merci Guillaume pour l'occasion - et oui, il prennait un an
de plus -, jus d'orange et croissant au petit déj').
Le gardien nous met de suite dans l'ambiance et les premières confrontations
à la dure réalité de l'activité : on se lève tôt (3h30), on dort mal,
ça ronfle, ça rale ... le plaisir du refuge en bref.
23/07:
Après une nuit courte pas très reposante, on attaque à la frontale.
Calme plat dans le groupe - pas un bruit. Juste avant le lac, on croise
un troupeau de moutons et son gardien à 4 pattes plutôt sur ses gardes,
ce qui n'est pas pour rassurer une certaine Emilie.
Petite pause au lac où l'on se rend vite compte que le fond de l'air
n'est pas aussi chaud que l'on voudrait.
Quelques instants plus tard, première victoire : deux d'entre nous dépassent les
3000m pour la premiére fois (et un figolu pour fêter ça, qui signale
au passage que les estomacs ont retrouvé la pèche).
Puis premier cramponnage pour Aude qui découvre la glace entre
émerveillements et interrogations (plutôt en glace qu'en neige).
On arrive à 8h au col où il faut bien le reconnaître, ça en jète grave.
Tout le monde en profite et les photos fusent.
De l'autre côté, descente en neige avec quelques ponts de neige, et premiers
sauts au dessus des crevasses.
Arrivés au pied du glacier, on remonte la pente en caillerbe sous
les yeux d'un troupeau de chamois/bouquetins ?
Tout se déroule pour le mieux jusqu'à l'attaque du CEC (comité des
estomacs en colère). Pause forcée à 20m du sommet de la crête.
On sort la collation, et Fred nous sort une magnifique Clairette de Die,
qui sera descendue en grande classe dans une assiette en plastique.
Re-bon anniversaire Guillaume.
Après la séance de saut en hauteur, avec et sans élan, et la sieste style
ver de terre, on repart. Après une traversée au pied du glacier à
travers une foultitude de plans d'eau, on se retrouve bloqués par un
torrent un peu trop gros et large. Comment faire ?
Stéphane prend la version traversée du mini delta, mais se mouille
les pieds. Mais il revient plus haut en traversant en short le torrent.
Ca passe, mais c'est vraiment pas chaud.
Le reste de la troupe passera finalement par le glacier en improvisant
une via ferrata, un peu courte en corde, mais ça passe.
Puis redescente sur le refuge pour enfin se reposer et jouer aux moutons.
Stéphane nous abandonne (WE de 2jours seulement) pour 3h de descente.
Le soir, le repas est moins bon, mais tout le monde dormira bien, après
une petite douche chaude.
24/07:
Départ matinal. On est les seuls à se lever tôt - ça change de la veille.
Même le gardien fera la grasse mat' en nous donnant un réveil.
Après un petit déj bof (jus d'orange pas bon et lait caillé d'après
le gardien), on attaque la montée tranquille du GR.
Après la navigation à vue vers le lac de Chasseforet, on file vers le
glacier et c'est beau. Arrivés au pied, on s'équipe et c'est ce
moment qu'a choisi une petite plaque de glace pour se casser la gueule.
Résultat: 2 filles qui font "glups" et les garcons qui déconnent !
Petite traversée en pente un peu raide qui confirme le proverbe:
(plus c't'y raide, plus ti (de)geules). Les filles sont pas zen, mais
après une bonne désescalade de face, on en sort. Après, c'est la remontée
pépère du glacier jusqu'au col avec les premières vraies crevasses.
Le plateau final est ambiance interminable, mais quelle vue !
Après, on redescend, on fait la course, et c'est le drame... Emilie a
mal au genou. Il faudra se battre pour lui prendre son sac, et Fred
n'arrivera pas à la convaincre de la porter en "Cacolac"
(inventé par P.A.P.1). Je me suis proposé, mais j'suis trop lourd ...
Le soir, même plat que la veille, mais comme on connaît, on aura droit
à des quenelles... c'est vachement meilleur, mais ça attire la convoitise
des jeunes adolescents qui auront une part du butin en se demandant
comment l'eau sort du tronc... SIC
25/07:
Grasse mat: lever 7h20. Les troupeaux de randonneurs sont déjà partis, mais
on les rencontrera quand même sur le chemin.
Après une longue descente en pente douce, premier coup du lapin : une
remontée raide avalée rapidement pour que ça dure moins longtemps.
Après une courte redescente, on remet ça, mais c'est la dernière.
Après la pause de midi, on continue le chemin jusqu'à la voiture, qui finira
sous une petite pluie.
C'est le deluge qui nous prendra 1h plus tard, mais nous sommes bien à
l'abri devant des glaces et des gauffres, avec un sourire jusqu'aux oreilles.
PS: je tiens à remercier mon fournisseur officiel de blagues carambar qui
ont permis de donner une ambiance joviale à cet excellent WE.
