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Djebel Sarhro - le tour

Itinéraire: le tour

Dimanche 29 Janvier 2006

Region: Maroc

Orientation: Toutes

Difficulté: F

Dénivelé: 0m

Durée: 7 jours

Participant(s): DelphineF, Tof

Description:

Dénivelé: pas beaucoup par jour (<400m)

Accès:

Grenoble -> Lyon -> Marrakech.

Les accompagnateurs : Saïd, Ali, Hassan.


Le trek :

Le tourisme étant fort peu développé à l'intérieur du Djebel Sarhro, il est peu probable que vous partiez non accompagné sur ce type de circuit. Les indications qui sont données ici le sont "Grosses mailles". Tous les bivouacs que nous avons fait l'ont été à des endroits prévu pour cela. C’est à dire qu'il y avait des zones plates et dépierrées pour poser les tentes et des points d'eau pour se ravitailler.



J1 : Marrakech - Maison d'Ali (nous avons été reçu dans la maison de nos muletiers)

De Marrakech suivre la route P31 jusqu'au col de Tichka (Tizi n'Tichka) et redescendre sur Ouarzazate. A Ouarzazate prendre la P32 en direction de la vallée du Dades. Plusieurs points départ sont possibles pour le djebel Sarhro. Nous sommes parti de Skoura. Le trajet compte environ 280Km mais il faut bien prévoir 7h00 en "grand taxi" pour le réaliser pauses repas et prières comprises.



J2 : Maison d'Ali - Après le col Tizi n'Oughioul , 5h00 de marche, +400m et -100m de dénivelée, 20Km

d’Aït Tazarine traverser les champs de l’oued du Dades, jusqu’à Aït Hamoudene, porte du Sarhro. En parcourant au SE une succession de collines arriver dans la vallée qui plein S vous mène jusqu’au col Tizi n’Oughioul. Zones de bivouacs derrière le col.



J3 : Oughioul - Assaka n'Aït Ouzzine, 6h00 de marche +400m -500m de dénivelée, 18Km.

Du bivouac prendre la direction S qui monte à un premier col. Traverser le canyon Tafoughalt (descente dans le canyon puis remonter en face) et monter au col Tizi n'Tagmout. Au col redescendre sur Tagmout (pause déjeuner). Prendre plein Est jusqu'au col de Tizi n'Aït Ouzzine et descendre jusqu’à Assaka.



J4 : Assaka n'Aït Ouzzine - Irhazzoum n'Imlas , 6h00 de marche +300m - 550m de dénivelée, 20Km.

Du Bivouac descendre les gorges jusqu’à Tajalajt (on passe de nombreux villages). A la sortie de gorges on poursuit plutôt plein Est en direction d'Akerkour (pause déjeuner) puis ensuite jusqu'à Berkik. A berkik prendre NE jusqu'au col Tizi n'Irhazzoum et redescendre sur Irhazzoum n'Imlas.



J5 : Irhazzoum n'Imlas - Afourar, 5h00 de marche +300 - 350m de dénivelée, 15Km.

Du Bivouac partie à l'Est traverser le village d'Irhazzoun (épicerie). De là les mules suivent la pistes plein Est et les randonneurs on plus intérêt à prendre les gorges au NE. A la sortie des gorges remonter le vallon jusqu’à Amguis, et passer le col à l’Est. Passer au S de Bab n'Ali (pause déjeuner à l'Est de bab n'Ali) Poursuivre jusqu’à Imi n'Oufourar, au village prendre à gauche le chemin qui monte au dessus des gorges afouqhal. Remonter les gorges jusqu'au village d'Afourar.



J6 : Afourar - versant N de Tizi n'Ouarg , 7h00 de marche 1000m -300m de dénivelée, 16Km.

Prendre le chemin au nord en direction de Igli (épicerie). A Igli monter au col Tizi n'Tassigdelt (pause après ce col). Poursuivre sur le col de Tizi n'Ouarg. Nous avons bivouaqué après le col en descendant 300m de dénivelée en direction de Imi n'Ouarg.



J7 : versant N de Tizi n'Ouarg - Imi n' Ouarg et retour sur Marrakech, 2h00 de marche -400m de dénivelée (que de la descente), 7Km.

De l'aire de bivouac il suffit de descendre la vallée NE jusqu'à Imi n'Ouarg. De là des transports collectifs peuvent vous ramener à Boulmane (à moins que votre taxi de retour vienne vous chercher directement à Imi n'Ourag). De Boulmane à Marrakech en "Grand Taxi" (320Km 7h00).

CR:

Ce mini trek à était organisé pour nous par Hassan AFOUKAL responsable de l'agence Esprit Berbère à Marrackech

(BP 5053- IZIKI - 40004 MARRAKECH - MAROC

Tel : 00 21262 10 65 60)

site : http://www.esprit-berbere.com/



La petite caravane était composée de 2 touristes (moi et ma moitié), de notre guide Hassan, de 2 muletiers/cuisiniers (ou cuisiniers/muletiers) et des 2 mules bien sures. Nous étions en autonomie presque complète car nous trouvions de l'eau à chaque arrêt le soir et quelques ravitaillements ont pu être réalisés dans les villages traversés. Les mules portaient l'essentiel du matériel. Nous ne portions que le matos nécessaire à notre journée de marche (polaire, coupe-vent, matos photo…).



J1 : Hier (samedi 28 janvier) nous sommes parti de Lyon avec 1h00 de retard, pour cause de neige. L’arrivée à Marrakech s’est faite à minuit heure locale. Hassan, notre guide nous accueille à l’aéroport. Nous traversons la ville pour arriver dans l’hôtel où nous passons la nuit. Ce matin le départ est prévu à 11H00 ce qui nous permet de visiter un peu Marrakech.

Le départ ce fait finalement à 13h00, pour cause de marathon dans les rues de Marrakech, à bord d’un « grand taxi ». Vers 15H00 nous atteignons le dernier hameau avant le col de Tichka (env 2200m d’altitude) ou nous mangeons. Le col est franchi sans difficulté. Les sommets alentour sont tous couverts de neige, notre chauffeur prend des photos avec son portable pour montrer à ses copains de Marrakech qui ne voient pas souvent la neige.

Le trajet commence à devenir long : 7h00 pour faire 260km : nous sommes dans un autre monde ! nous atteignons enfin notre point de chute. Ici vivent le patriarche, 4 fils et leurs familles. Deux des fils vont nous accompagner cette semaine dans les rôles de muletier et cuisinier.



J2 : 8h30. Après le petit déjeuner nous chargeons les 2 mules et nous prenons la route. Nous transportons une grande tente berbère, des matelas et couvertures, un énorme sac contenant la « popote », 2 bouteilles de gaz, de la nourriture pour toute la semaine car il y a peu de « ravitaillement », une petite tente et nos sacs. Elles peuvent porter jusqu’à 140 kg… on a de la marge ! 3 accompagnateurs (un guide et 2 muletiers/cuisiniers) pour 2 touristes la situation n’est pas banale. Nous n’avons pas trop l’habitude de nous faire servir mais finalement au cours de la semaine cela s’avérera très confortable.

Le temps est magnifique : soleil et ciel bleu mais il fait très froid avec le vent qui nous vient de l’Atlas enneigé. Il a d’ailleurs neigé sur les sommets pendant la nuit. Les chaînes de montagnes de l’Atlas au loin semblent être sous la pluie (ou la neige ?).

Nous traversons quelques villages où les enfants nous disent bonjour en français pour nous montrer qu’ils maîtrisent la langue. Près des villages les champs sont irrigués et les zones cultivées sont bordées de rosiers, ce qui a conduit à nommer l’endroit « la vallée des roses ». Ceci n’a pas du tout un but décoratif mais sert à empêcher les animaux de pénétrer sur les cultures et de les saccager. Les derniers villages passés, nous pénétrons sur un territoire beaucoup plus désertique : de la pierre à perte de vue, le Djebel Sarhro.

Après 3 heures de marche nous faisons une pause. Les cuisiniers/muletiers déchargent les mules et s’affairent aux gamelles, ils installent un « coin repas » : une grande natte et des matelas. Première chose :le thé à la menthe traditionnel chaud et abondamment sucré pour nous réchauffer. La salade prévue à midi se transforme en tajine tellement il fait froid. Nous reprenons la route bien calés. Sur le chemin, au milieu de nulle part, une jeune fille berbère vend des petits bijoux et de petits objets de sa fabrication. Hassan nous explique qu’il faut toujours regarder et qu’acheter encourage ces jeunes à produire quelque chose plutôt que de mendier. La jeune fille demande à Hassan si d’autres groupes vont passer puis replie ses affaires, elle avait visiblement été alertée de notre présence par le téléphone arabe pour venir s’installer sur notre itinéraire.

Nous allons rejoindre l’emplacement du bivouac : une zone de plat où les cailloux ont été dégagés, près d’une source. L’endroit est désertique même si nous avons vu quelques maisons isolées au cours de la journée. Nous montons notre tente pendant qu’Hassan et les muletiers montent la tente mess dans laquelle nous irons dîner ce soir. Il s’agit d’une tente berbère en toile blanche épaisse.

La soirée sera fraîche 7° même avec les 2 réchauds qui tournent depuis plus 1h30. Notre haleine forme de la buée et nous nous réchauffons avec le thé, la soupe et le tajine. Dans le ciel les étoiles brillent annonçant une nuit fraîche. Enfin, brassés par le vent toute la journée c’est sans peine que nous trouvons le sommeil.



J3 : 7h00, -2° dans la tente, Je pars faire quelques photos mais comme ça caille grave les 2 appareils refusent de se réveiller et il faudra frotter énergiquement les piles pour arriver à prendre 3 malheureuses photos. Les flaques d’eau sont gelées, ainsi que les touffes d’herbes. Les tentes berbères n’étant pas très bien adaptées au grand froid (trop d’ouvertures) nous doutons que le sommeil de ceux qui nous guident ait été un régal. Nous n’en saurons jamais rien. 10h00 : le camp est plié, les mules sont chargées, le soleil est bien là et les températures sont sans commune mesure avec celles d’hier, nous partons donc bien moins habillés. Le vent est tombé et le soleil marocain produit enfin son effet.

Après un petit col nous traversons une gorge dont le fond est fleuri de lauriers roses et on y trouve un unique mais énorme figuier blanc ainsi que de la menthe sauvage. Nous montons encore jusqu’à un autre col d’où le panorama sur l’Atlas s’élargit : des montagnes proches d’Agadir au Toubkal puis au M’Goun. La pierre prend ici diverses couleurs : en plus de l’ocre que nous avons vu depuis le début, du rouge pour des concentrations de fer ou cuivre (?) et du vert pour des concentrations de basalte. Pendant la descente, Hassan nous donne un cours de médecine berbère et nous explique tous « les trucs et astuces » qu’il connait en terme de médecine parallèle.

Nous nous installons pour le pique nique dans l’oasis de Tagmount : un puit, des amandiers, des figuiers et nous voyons arriver 2 garçons qui ouvrent l’épicerie locale : ils sortent du puits des bouteilles d’eau minérale et de coca. Et nous repartons sur Assaka, la mégapole du djebel sarhro.

Saïd et Ali sont déjà en train d’installer le campement sur le terrain de foot du village, un espace à peu près plat et dépierré. Nous installons rapidement notre tente, faisons un brin de toilette puis rejoignons la tente mess où le thé à la menthe nous attend déjà.

Ce soir c’est la fête. Ali s’est lancé dans la confection du couscous. Après une dernière clémentine plus un thé on retourne rejoindre nos duvets sous des températures plus clémentes qu’hier. Enfin à peine 8° tout de même.



J4 : Lever toujours frisquet, la tente est couverte de givre et il fait 2°. Nous allons attendre que le soleil fasse fondre tout ça et sèche le matériel. Pour toute la matinée notre cheminement consistera à descendre la rivière au milieu des gorges qu’elle a creusées. Cette rivière est bordée de villages, Les habitants vivent de cultures (amandes, figues dattes, blé…) et de l’élevage de chèvres. Nous passons à côté d’une moto customisé « berbère » : la selle est recouverte de tissu local, ce qui doit améliorer le confort sur les pistes. La moto est un moyen très utile par exemple pour pouvoir rapidement aller consulter un médecin en cas d’urgence.

Après le déjeuner nous nous accordons une petite pause au soleil en sirotant le thé à la menthe. Christophe en profite pour photographier les amandiers qui sont en fleurs alors que nous ne sommes que fin janvier ainsi qu’un pauvre lézard qui est venu bronzer près de nous.

Près de notre lieu de pause nous trouvons un champ de cairns. Il s’agit d’un lieu sacré et d’un lieu de pèlerinage où les femmes qui n’ont pas trouvé de mari peuvent venir élever 1 cairn pour éloigner le mauvais sort. Une fois par an elles se regroupent ici et font la fête pendant une nuit. Il y a même un four à pain où elles fonts cuire les galettes de pain berbère. Delphine s’empresse d’élever un géantissime cairn d’au moins 1 mètre pour éloigner le mauvais esprit qui la prive de mari depuis si longtemps ! Mais je doute que son vœu soit exaucé un jour par les dieux berbères car elle vit en concubinage depuis plus de 15ans avec moi et ça aux yeux du coran je doute que cela passe.

Nous longeons de longues falaises. Et bientôt là sur notre droite au loin : le Sahara. Nous passons un col puis descendons une large vallée et installons notre bivouac près des maisons. Une fois n’est pas coutume le thé est remplacé par du café berbère : café, lait et épices.



J5 : Lever sous un ciel voilé. Il fait très vite chaud et nous commençons la journée en Tee-shirt. Départ avant les mules ce matin, nous traversons le village qui est muni d’un groupe électrogène. La distribution d’électricité se fait au moyen de câbles électriques portés par des pylônes « maison » taillés dans des branches d’arbres. L’eau est distribuée dans le village et dans les zones à cultiver par des canaux bétonnés. Nous passons à coté du moulin à grain et de l’épicerie où une affiche « coca cola » nous rappelle à la civilisation !

Sur le bord du chemin nous trouvons des rochers ressemblant à des tablettes de chocolat géantes : des petits carreaux de pierre noire solidaires du rocher.

Nous allons ensuite remonter un long canyon bordé de lauriers roses et de palmiers puis monter sur le plateau à la découverte de la porte d’Ali (bab n’Ali) formée par 2 immenses monolithes de pierre, type Mont Aiguille, qui se découpent dans le ciel bleu. Nous sommes entourés d’orgues de pierre, devant nous s’ouvre une large vallée avec au dernier plan les sommets enneigés du Sarhro. Ah ! Ceci annoncerait-il une fin de parcours dans la neige ? Nous remontons ensuite des gorges jusqu’à notre point de bivouac.



J6 : Le lever de soleil ce matin est vraiment sympathique. Il illumine les gorges au loin, de sa lumière chaude… je shoote à fond alors que personne n’est encore levé aussi bien d’ailleurs dans notre troupe que chez les villageois du coin.

Nous repartons en suivant la rivière en direction du village d’Igli. Sur le plateau nous apercevons « le dromadaire », un rocher qui se découpe dans l’horizon. Petite pause près d’un petit berger qui nous apprend qu’il n’a pas vu de randonneurs depuis bien longtemps. Arrivée à Igli. Il s’agit d’un point de passage obligatoire pour toute traversée du Sarhro, nous n’y verrons pourtant personne. Ali et Saïd nous ont précédé et ont fait les courses à l’épicerie. L’épicier nous invite à prendre le thé avec des amandes, ce qui nous permet de prendre des forces avant d’attaquer les 700 m de dénivelée qui restent pour atteindre le col.

La montée vers le col est très variée, dans les blocs de pierres.

Nous nous arrêtons pour déjeuner sur un large replat où coule une petite rivière issue de la fonte des neiges, tout près de nous de larges étendues sont enneigées.

La montée vers le col va se faire dans la neige ou dans la boue selon l’état de fonte… les muletiers font un bonhomme de neige. Arrivée au col une mule s’enfonce dans la neige et chute sur ses pattes avant. Il faut la décharger, la sortir de la neige. Comme elle ne semble pas blessée on la recharge un peu plus loin. La descente en versant Nord semble un peu problématique. En tous cas au niveau des muletiers on sent bien la tension qui est montée d’un cran. Ca discute pas mal entre muletiers ainsi qu’entre les muletiers et notre guide, on comprend rien… ça négocie, ça jauge, ça évalue la hauteur de neige. Pour le guide ça passe, pour les muletiers c’est moins sûr. Sachant l’importance de la mule dans la vie de tous les jours, nos préoccupations de touristes semblent d’un coup bien dérisoires. Nous apprendrons plus tard qu’il existait un autre chemin mais que nous aurions dû revenir sur nos pas et rallonger notre itinéraire pour pouvoir l’emprunter.

Pendant 20 minutes on va donc damer le chemin sur les 300m bien enneigés afin de faire un passage pour les mules. Avec les pieds, avec des bâtons et avec les piquets de la tente mess, les muletiers, Hassan et moi même allons tasser la neige jusqu’au versant encore au soleil donc moins enneigé. Une fois la trace faite les mules passent sans grands problèmes tenues par la queue par un muletier. Finalement le jour a pas mal décliné pendant notre opération de terrassement et c’est à la nuit que nous arrêtons les mules sur le 1er replat que nous trouvons. La zone est habitée car nous avons vu un feu au loin et entendu chanter des bergers.

La nuit va être froide car nous sommes à plus de 2200m d’altitude dans une vallée encaissée et entourés de neige. Inch’alla comme disent nos amis marocains.

Nous rejoignons la tente mess équipée d’une triple épaisseur de polaire, d’une double épaisseur de chaussettes et pantalons ainsi que de notre duvet !



J8 : Dernier jour de trek il ne nous reste plus que 2 heures de marche pour rejoindre le prochain village où notre 4x4 doit nous attendre. Le moral n’y est plus. Histoire de prolonger un peu le temps des vacances, je me lève tôt et je fais un petit sommet au pied du camp histoire de réaliser encore quelques photos avec cette lumière de début de journée.

Pour notre dernier petit déjeuner Saïd nous fait des crêpes. Perdus au milieu de rien, à 2200m d’altitude, des crêpes c’est cool. 2 crêpes d’un demi centimètre d’épaisseur et bien huilées ça cale bien son homme.

On plie et on charge une dernière fois le matos et c’est parti pour une longue descente jusqu’au village. En fait de 4x4 c’est la classique Mercedes beige qui nous attend… c’est ça le 4x4 berbère. Et c’est parti pour 7 heures de route. Nous déjeunons à Kala m’gouna. Le chauffeur du taxi s’arrête toutes les 2 heures pour faire la prière. Le retour est interminable. A 19h00 alors que la nuit est déjà tombée notre chauffeur semble soudain super pressé et c’est à la course que nous terminons les derniers kilomètres. A l’arrivée à Marrakech c’est le choc : nous n’avons vu personne pendant 7 jours et nous retrouvons l’effervescence de la ville. Après une bonne douche nous partons dîner en ville. Après le dîner c’est toujours le même délire pour traverser la place : la foule est compacte, un couple consulte la diseuse de bonne aventure, les danseurs viennent pour demander quelques pièces de monnaie, les « petits taxis » et les conducteurs de carrioles à chevaux rabattent les clients... Nous décidons de regagner l’hôtel à pied.

Demain départ à 8h pour l’aéroport, escale à Casablanca et retour sur Lyon, nous y retrouverons la grisaille, le froid et 30cm de neige alors que nous avons quitté Marrakech sous le soleil et la douceur.