Region: Ecrins
Orientation: Sud
Difficulté: AD
Dénivelé: 1600m
Durée: 6h00 pour le sommet et 5h30 pour la descente
Participant(s): MarcW, Steph, FredB, AnneW
Description:
Accès: Grenoble -> Bourg d'Oisan -> Saint Christophe -> La Bérarde
Montée: Du refuge temple Ecrins, prendre le sentier qui mène au pic Coolidge et le quitter à la première bifurcation pour prendre celui qui se dirige vers le glacier de la plate des Agneaux. Rejoindre le col des avalanches et de là tirer vers l'ouest en longeant la face sud de la Barre et du dôme jusqu'au pied du couloir. C'est celui tournant à gauche, à droite d'un gros gendarme. Le remonter jusqu'à son sommet. Du sommet du couloir redescendre de quelques mètre pour prendre une vire rive gauche permettant de contourner un gros gendarme (celui que le Labande dit d'escalader). La suivre sur une trentaine de mètre pour déboucher dans un nouveau couloir que l'on remonte. A son sommet emprunter une petite goulotte étroite (en glace à notre passage 20m en 3) qui permet de déboucher sur l'arête ouest neigeuse du dôme non loin du sommet.
Descente:
Descendre par la voie normale jusque sur le glacier blanc et rejoindre le col des Ecrins. Le descendre (cables) et rejoindre le vallon de Bonnepierre par lequel on rejoint la Bérarde
CR:
Face à la difficulté rencontrée la semaine précédente pour trouver une course, Marc inove et commence par choisir le refuge et puis demande ensuite au gardien ce qu'il y a en condition dans
le coin. Avec cette méthode, on se retrouve dans la voie Young en face sud du dôme. Pas mal, on y aurait sans doute pas pensé tout seul. Le problème c'est que le refuge est complet, qu'à cela ne tienne on va bivouaquer. Autre problème, la voie se fait en traversée et pas question de trimballer tous le matos sur 1600m en sortant à 4000m: on a pas suffisament la caisse. Pas grave, il a réponse à tout le Belge, il a negocié avec le gardien le dépot du materiel et il reviendra le chercher une autre fois. On profitera quand même de la bonne cuisine du gardien qui malheureusement pour nous ne savait pas que le tube digestif de notre GO du WE supportait mal le chili con carne! Au passage Marc croise une copine qu'il s'empresse de baratiner pour qu'elle nous redescente nos affaires le lendemain. Le pire c'est que ça marche, elle nous met en relation avec des amis a elle dont un certain Loic P..... (Mais je le connais ce nom!), qui vont faire le pic Coolidge et qui acceptent de nous redescendre notre gros sac avec matelas et duvets. Après une courte nuit calme dehors (finalement c'etait bien mieux qu'une couchette dans un dortoire bondé) nous voila parti sur un bon rythme pour arriver un peu avant 6h00 au pied du couloir. En passant, faudra revenir pour celui de gauche qui a vraiment l'air bien sympa lui aussi. C'est donc parti pour le couloir, Steph et Fred en canardeur suivi de Anne et Marc dans le rôle des canardés. Au sommet du couloir, le topo disait de traverser le gendarme. Ca veut dire quoi traverser ? N'étant pas des plus chaud pour attaquer le gendarme de face en escalade je propose à mes petits camarades d'aller explorer une petit vire en contre bas. C'est parti pour la variante 4sup, que Marc ne pourra s'empècher de baptiser immédiatement à sa manière. Gare aux répétiteurs des prochains jours s'il y en a... Après une descende efficace, nous voilà revenu frais et dispo à la Bérarde à 14h00. Il ne nous reste plus qu'à manger, déguster une glace et faire la sièste en attendant nos affaires. Ben oui, on était peut-être pas si frais que ca pour ne pas remonter nous même chercher nos affaires ;-) A 17h30, quelques glaces et quelques sacs rouges plus tard, on avait toujours vu aucun signe de nos porteurs. Steph avec sa patience légendaire arrive à convaincre Marc de téléphoner au refuge pour avoir des nouvelles. Le gardien nous apprendra que nos bonnes âmes venaient de quitter le refuge à 18h00. Pris de quelques remords, on retarde notre diner pour aller à leur rencontre et les soulager du poids de nos affaires. Oui Ok on aurait pu prendre cette initiative bien avant, mais quand on rentre frais et dipo d'une course, on a du mal à imaginer que les autres peuvent être fatigué et n'apprecient pas forcement de porter les affaires des autres... Finalement on les croisera un peu avant le carrelet; Ouf on aura pas eu besoin d'entamer la montée en lacets menant au refuge. Tout se finira, autour d'un verre de l'amitié (un grand merci à eux) et d'une bonne raclette pour nous. Désolé Val, on t'a piqué ton Schtroumpf ce soir là, mais avoue qu'on n'a pas manqué d'imagination pour lui éviter de manger ton lard aux épinards !
