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Le Dolent - arête Gallet

Itinéraire: arête Gallet

Dimanche 1 Juillet 2007

Region: Mont-Blanc

Orientation: Nord

Difficulté: AD+

Dénivelé: 1000m

Durée: 4h30 montée, 4h30 descente

Participant(s): FredB, BenoitS, Dom

Description:

Accès:



Montée: De la Fouly suivre les indications, "refuge du Dolent". On y accède par une montée efficace en environ 2h30.

Du Bivouak prendre pied sur le glacier et le remonter au mieux en direction du de la face Nord du Dolent. Vers 3300m remonter un couloir qui permet de rejoindre l'arête. De là redescendre quelques mètres une pente de neige pour prendre pied sur le glacier que l'on remonte jusqu'au sommet. Quelques mètres de rocher juste avant le sommet.



Descente: Par la voie Normale du Dolent, coté italien. Descendre la pente de neige issues du sommet en tirant vers la rive gauche pour rejoindre une épaule neigeuse. De là descendre le glacier en oblique à gauche, en laissant le glacier de Pré de bar sur la droite, pour rejoindre le bivouak du Dolent (L'Italien cette fois). De là prendre un sentier marqué de point jaune jusqu'à l'aplomb du petit col Ferret. On le quitte alors (sente + Kairns) pour rejoindre ce dernier. De là descendre par le sentier ou les névés jusqu'à la Fouly.

CR:

A peine revenu de la Réunion, coup de fil de Benoît:

- On va faire l'arête Galet ce WE avec Dominique ça te dit ? Et c'est parti, Tof ayant déliné l'invitation pour cause d'ampoule et de fatigue. Les 4/5 c'est pas de tout repos !

Direction donc la Souisse pour une nuit en soucoupe volante au bivouak du Dolent. On choisira de partir tôt de Grenoble pour nous assurer une place vu qu'il n'y en a que 14. Précaution inutile, car on sera tout seul; Incroyable pour un WE d'été dans le massif du Mont blanc. En plus le bivouak, mis à part son allure futuriste est plus que sympatique et super bien tenu, digne de la réputation des refuges helvètes. Après une après-midi sièste, le levé du lendemain est d'autant plus difficile, et c'est sur un bon rythme qu'on aborde la montée au milieu d'un glacier copieusement fourni en crevasses que Benoît ne pourra s'empêcher d'aller voire de près tout comme certaines rymayes. Au final ce sera une superbe course, bien plus longue que ne le laissait entendre les 1200m de montée jusqu'au sommet. Sommet où l'on a un pied en Suisse, un pied en France et un pied en Italie (Enfin pour ceux qui en ont 3). Mention spéciale tout de même pour le serveur (ou peut-êre la serveuse ?!) de la fouly qui à l'heure qu'il

est aura peut-être pensé à m'amener la carte des glaces... Enfin heureusement que Chamonix est sur la route du retour !