Sorties/Courses
Itinéraire: Voie normale
Dimanche 20 Août 2006
Region: Ecrins
Orientation: Sud
Difficulté: F
Dénivelé: 1400m
Durée: de 9h30 à 12h30
Participant(s): Emilie, Elisabeth, Florence, Nico, JP, FredB
Description:
Accès:
Grenoble->Le Bourg d'Oisan->Saint Christophe en Oisan->La Bérarde
Montée:
Du refuge suivre le sentier bien marqué qui part vers le sud. Après quelques lacets au-dessus du refuge ne pas prendre l'embranchement à gauche et continuer droit pour arriver finalement au grand replat sous le col de la temple. Faire un large crochet pour passer sur la rive droite de la pente descendant du col (éboulis ou neige). La remonter (vague sente) pour atteindre le col.
De la pousuivre en direction du pic coolidge par une traversée ascendante en rocher (vires et passage de III) pour rejoindre la pied de la pente terminale. La remonter pour rejoindre l'arête rocheuse ou neigeuse qui mène au sommet.
Descente:
Par le même itinéraire.
CR:
Par Nelly Olson en personne:
C'était une promenade qui s'annonçait bien : Emilie avait l'impression
d'avoir
oublié quelque chose, en fait c'était ses boules quies,
puis Fred s'est rendu
compte qu'il n'avait pas ses lunettes de soleil,
pas grave, il va prendre les miennes,
moi je prend celles d'Emilie
et elle prend sa seconde paire (à sa vue)...
On n'est pas
à ça pres : comme on est jeunes, on n'a pas tout le materiel,
Nico est déguisé en
Guillaume (pantalon, polaire, veste, sac),
Emilie à mon pantalon et Fred nous fournit
tous les piolets.
C'est quand Steph est arrivé sans corde qu'on a eu peur, heureusement,
il a toujours une corde de 100m dans son coffre, pour être à trois dessus,
c'est le minimum de toute façon !
Montée au refuge sous les nuages mais en évitant la pluie,
on y
retrouve Jean-Phi et Florence. Première nuit en refuge pour Nico
qui commence par
le diner : soupe au épinards et potée au chou.
Ben oui dans les refuges maintenant
c'est cinq fruits et
légumes frais par repas, survient donc un
debat des plus primordial :
pates ou légumes la veille d'une course?
Non mais franchement!! Et voila Steph qui
a apporté une pastèque,
il fallait s'entrainer pour l'ultra trail du Mont Blanc la
semaine suivante
(il a terminé en 44h45)
Avant de dormir (passer la nuit),
le nouveau jeu preféré d'Emilie et Fred, les moutons,
je n'ai absolument rien
compris (pourtant il fallait cliquer
nul part et les couleurs des cartes sont plutot
jolies ;-))
mais en jouant au pif ça va plutot bien.
Le lendemain, tout le monde est
en forme, personne n'a été somnanbule, ni n'a rigolé pendant son someil et encore moins
hurlé pour faire peur à ses voisins! Il y a un sentier donc pas la peine de chercher
des cairn à la frontale dans un pierrier. Arrivée au Col de la Temple la neige dont
Fred nous parlait a du fondre...Premier bout de rocher
puis névés, on voit le petit
glacier et le sommet est dans la brume.
Et là, surprise, Emilie veut se barrer !
ben quoi? Oui c'est vrai
c'est pas ce qu'on appelle une course de neige, et puis
on va arriver
dans le brouillard... mais enfin, tu ne pourras plus clamer que tu
ne t'es
jamais pris de but! On continue alors a cinq, pour ceux que ça pourrait
inquièter, il reste quand même au
moins un leader parmis nous, Steph. On arrive au
glacier,
puis second bout de rocher, le ciel on profite pour se dégager et
quand
on arrive,
on a des petit bouts de sommets! Premier sommet de Nico et Jean-Phi,
Felicitation! Sympa Steph, tu as apporté une bouteille de bière au sommet ainsi que
des Pringles (résultat
de l'expérience : le petit couvercle n'explose pas avec l'
altitude et la bière mousse plus qu'en vallée).
La descente est longue et douloureuse,
et oui Eli les Koflach
c'est pas très souple! Au refuge on retrouve les zigotos,
le temps de finir les multiples pains, fromages
et pastèque et on redescend, moi toujours
comme je peux, avec mes Koflach.
Finalement la tarte aux myrtilles du Carrelet, la glace de la Bérarde et le sandwich de Bourg d'Oisans tant attendus et rêvés par Emilie et Fred pendant leur longue attente au refuge s'est transformée en repas complet au champ de pin. Pas mal non plus comme consolation !