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Aiguille du Tour - depuis la cabane d'Orny

Itinéraire: depuis la cabane d'Orny

Mardi 30 Août 2005

Region: Mont-Blanc

Orientation: Sud-Est

Difficulté: F

Dénivelé: 800m

Durée: 5h

Participant(s): Laurent, Marine

Description:

Accès Refuge :


Grenoble->Chamonix->Martigny (suisse)->Les Valettes->Champex (1498m). Se garer au parking au pied des remontées mécaniques. Pour monter au refuge, on peut emprunter le télésiège de La Breya qui permet de monter à 2188m. Ensuite, il faut compter 2h15 pour monter au refuge d'Orny (2830m).



Matériel :
:

Piolet et Crampons pour l'approche sur glacier.

Quelques dégaines et sangles pour la partie sommitale en rocher.

1 brin de corde (30m).

Casque (indispensable car beaucoup de monde donc beaucoup de cailloux !!!).



Itinéraire :


Du refuge d'Orny, longer la moraine Ouest du glacier d'Orny pour prendre pied sur celui-ci. On peut signaler qu'il est possible de faire une partie de l'approche par du chemin mais cette option est beaucoup plus longue et « casse-pattes », surtout en cas de bon regel du glacier. Remonter le glacier d'Orny par sa droite (Ouest) pour arriver sur la plaine glacière du Trient. Laisser a main droite une trace menant au refuge du Trient pour contourner la plaine par l'Est (viser approximativement la Petite Fourche). On passe au pied de la Petite Fourche et de l'Aiguille Purtscheller pour arriver au pied de l'Aiguille du Tour. Franchir la rimaye (assez ouverte quand nous avons effectué cette course, mais il subsistait un pont de neige qui nous a permis de la franchir sans difficulté) et remonter une courte pente de neige pour arriver au pied du bastion sommital rocheux. Suivre une vire qui raye la face en oblique (versant Suisse) pour arriver sur l'arête ouest que l'on remonte (quelques pas de II/III) pour atteindre le sommet.

L'ensemble de la course s'effectue en corde tendue.



Descente :


Par le même chemin qu'à la montée.

CR:

Dernier jour de notre petit périple suisse et grande première pour moi : une course de neige avec crampons, piolets et tout le tremblement !!! J'ai un peu la pression mais je ne le montre pas trop au coach pour ne pas me faire chambrer

Apres un petit déjeuner rien que pour nous au refuge, on décolle, direction le glacier. On commence par un rapide cours sur comment mettre ses crampons, une démonstration de marche en canard, très efficace pour pas sen mettre une a chaque pas et déchirer son fute tout neuf et enfin un cours technique sur comment effectuer un mouflage avec son couteau suisse et l'élastique de son slip quand on a oublié sa cordelette pour faire un Machard. Et c'est parti pour l'Aiguille du Tour.

On remonte le glacier d'Orny pour aboutir sur la plaine du Trient et assister au lever du soleil sur les cimes alentours : grandiose !!! Pour une première course, je ne pouvais pas rêver mieux On traverse la plaine du Trient en suivant l'itinéraire, au combien efficace, conseillé par un forumer de c2c : « Pour aller au sommet de l'Aiguille du Tour, suivre la tranchée creusée par les cordées précédentes »;-) et on arrive alors au niveau de la rimaye ou un embouteillage s'est formé a cause du grand nombre de cordées présentes (on est d'ailleurs surpris de voir autant de monde pour un jour de semaine en dehors des périodes de vacances). Le coach est au taquet et veut y aller tout de suite, quitte a piétiner la cordée allemande qui nous précède (pour une fois qu'on explosait pas le chrono, elle voulait que ça continue) mais je la freine un peu car ça parpine pas mal On attend donc tranquillement notre tour et on se lance enfin a lattaque du sommet Quelques cailloux évités plus tard et quelques mètres plus haut, nous touchons au but.

Je profite des 2minutes de tranquillité au sommet (coup de bol, malgré tout ce monde, on est seul au sommet ) pour faire mon touriste et appeler ma chérie histoire de frimer un peu mais cette dernière ne répond même pas car « elle était en train de dormir et n'avait pas envie de se lever pour décrocher !$#%%... » C'est beau l'amour ;-) !!! Une petite photo souvenir et c'est parti pour la descente, qui s'effectuera sans encombre (la tranchée n'ayant pas bougé) jusqu'au refuge.


Au final, on a passée une superbe journée sous un soleil de plomb et dans un cadre magnifique et je garderai un excellent souvenir de cette première course de neige.
Vivement la prochaine !!!