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Tête de Lauranoure - Couloir Candau

Itinéraire: Couloir Candau

Samedi 21 Mai 2005

Region: Ecrins

Orientation: Nord

Difficulté: AD

Dénivelé: 1500m

Durée: 12h aller/retour

Participant(s): AnneW, Marine, Baz, FredB, Tof, MarcW

Description:

Accés:

Grenoble -> Bourg d'Oisans -> St Christophe en Oisans. Parking au lieu dit "Les Granges" sous St Christophe.



Approche:

J-1, Du parking montée au refuge de l'Alpe du Pin par le chemin qui longe la rive droite de la cascade de la Froide Pisse (1h00).



Jour J, Du refuge prendre le chemin qui monte au glacier du Pierroux. Celui est partagé en 2 branches par une échine de rocher qui descend du sommet central. Prendre la branche E du glacier (la branche gauche en montant) jusqu'à la barre de sérac (2h00). La barre de sérac se passe généralement plus facilement à gauche (rive droite). Au dessus de la barre, se diriger au pied du couloir qui descend du col entre le sommet Est et le sommet central. Le Labande dit de franchir une rimaye que nous n'avons pas vue. Gravir le cône de neige. Le couloir se rétrécit au niveau d'un bloc coincé. Après le bloc le couloir tourne à droite et présentait lors de notre passage quelques pas de glace raide. Un relai est en place rive droite après le passage raide. Poursuivre cette première rampe en ascendance à droite. Un passage de neige déversé donne accès à la 2ième rampe que l'on remonte. Le Labande décrit ici 20m de rocher raide en III/III+. Nous n'avons trouvé que de la neige. Après 50m dans cette 2ième rampe une légère épaule donne accès à une 3ième rampe qui mène au sommet du couloir (2h30). La pente est globalement à 50°.

Du col suivre l'arête à droite sur son fil ou sur son versant Sud jusqu'au sommet central. L'arête n'est pas si simple. Elle est coté F sur le Labande et est donnée en 1h00 entre le sommet E et le sommet central, nous l'avons trouvée plus dure que la traversée de la barre des écrins cotée PD. Et nous l'avons parcourue en 2h30 avec un petit rappel (en place, 5/10m) pour descendre dans une brèche.



Descente:

Du sommet continuer l'arête à l'Ouest jusqu'au triangle de neige sommitale sur la voie normale de la tête de Lauranoure. Descendre ce triangle de neige en longeant la crête du Vallonnet. Descendre la 2ième branche du glacier de Pierroux. Rejoindre la moraine et le chemin emprunté le matin.

CR:

En voyant la face un peu platrée le vendredi soir à St christophe, tout le monde a le moral dans les chaussettes.. ça va brasser. On tergiverse, on cherche d'autres objectifs un peu moins hauts. Ya bien le col de Burlan mais c'est de l'objectif pour skieurs çà pas pour alpinistes. Une platrée... de pâte sur le parking et finalement on part pour le refuge de l'Alpe du Pin vers 21h. Réveil 4h00, départ 4h45...il ne fait pas très froid. En utilisant toutes les plaques d'herbes possibles on monte jusqu'à 2400m sans trop patauger. Au delà, ce n'est pas le même refrain, il faut faire la trace. Equipement et encordement pas loin des barres de séracs et c'est parti. Les barres se passent confortablement complètement à gauche. Au dessus ça brasse encore plus. Le cône d'attaque devient pénible à remonter ... ça sent le roussi. Arrivés dans le couloir, un peu de glace, un peu de neige fraîche mais pas trop... c'est de la balle. La traversée des arêtes fut plus dure que ce que nous imaginions à la lecture du topo mais resta fort sympathique.



INSUPPORTABLE:

Elle semble faire l'unanimité dans le milieu montagnard de la région et vouloir casser le personnage c'est surement s'exposer à de vives critiques. Pourtant nous la trouvons proprement insupportable, la patrone du bar de "La Cordée". Chaque fois que nous lui téléphonons pour se renseigner sur les places disponibles au refuge de l'Alpe de Pin, elle nous demande de passer pour prendre la clef. Cette fameuse clef ne nous est jamais donnée car le refuge est toujours ouvert. C'est simplement une ruse de Sioux pour nous faire passer dans son bar, pour nous garder une carte d'identité à fin d'assurer le paiement des nuités au retour. A la longue le niveau de confiance qu'accorde cette personne aux motagnards est un poil insupportable. Elle parait de plus assez mal renseignée sur l'état du refuge dont elle a la charge. Nous assurant qu'il n'y avait pas d'eau en ce moment au refuge, nous fûmes assez surpris d'entendre couler la fontaine à 3m du refuge. Nous passerons sur les incitations lourdingues à consommer dans son bar et nous lui décernons un carton ROUGE. Puisse-t-elle arrêter de prendre le montagnard pour un jambon.